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Accusé d’avoir signé un deal avec Rachad

Quelle réplique pour Mohcine Belabbès?

Jamais le RCD n’a connu une dérive aussi grave comme celle qui se déroule en son sein sur le plan qui a trait à sa ligne politique et idéologique.

Un rebondissement gravissime
de la crise au sein du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD).
Il s'agit d'un interminable feuilleton avec ses dégâts et ses débris qui barbotent dans la mare. Ce sont les déclarations fracassantes de l'ancien député et de l'ex-membre dirigeant du RCD, Yassine Aïssiouane en l'occurrence, qui viennent de remettre la situation qui frappe de plein fouet ce parti au goût
du jour.
L'ancien député et démissionnaire du parti a accusé le président actuel du RCD, Mohcine Belabbès d'avoir «signé un deal secret avec le chef de Rachad, Mourad Dhina en l'occurrence»? a-t-il affirmé.
Il a qualifié ce qui arrive au RCD depuis que Mohcine Belabbès a pris les commandes du RCD d'«imposture démocratique à la sous-traitance islamiste», (sic).
La crise semble avoir atteint son paroxysme au RCD, surtout avec les derniers développements où le président actuel, Mohcine Belabbès a sommé via un huissier l'ancien député démissionnaire de l'APN et du parti de «s'acquitter de ses cotisations impayées avant la démission de Yassine Aïssiouane».
L'ancien député démissionnaire a publié dans sa page officielle de Facebook une contribution où il révèle les raisons de sa démission et la situation qui prévaut au RCD en indiquant que «partant du principe qu'il ne sert à rien d'ajouter de la casse à la ruine générale, je me suis refusé tout commentaire sur mon ancien parti. Je me suis alors astreint au silence malgré les attaques dont plusieurs camarades et moi-même avions fait l'objet et la compromission inadmissible de Mohcine Belabbès au nom du RCD avec le mouvement islamiste Rachad, constitué essentiellement d'éléments de l'ex-FIS et d'anciens agents des services spéciaux, ou plutôt d'agents des services tout court», a-t-il précisé.
Pour confirmer ce qui a été publié comme contribution accusant le président actuel, Mohcine Belabbès d'être en accointance avec la nébuleuse islamiste du Rachad, on a eu la réponse du concerné qui a réaffirmé à nouveau ses dires en déclarant que «le document que le président actuel du RCD a signé avec Dhina en mars 2019 n'est que la partie émergée de la feuille de route imposée par Rachad à ses nouveaux sous-traitants», a mentionné Yassine Aïssiouane.
Jamais le RCD n'a connu une dérive aussi grave comme celle qui se déroule en son sein sur le plan qui a trait à sa ligne politique et idéologique.
La question des rapprochements et les convergences avec la mouvance islamiste en général et les éléments de l'ex-FIS dissous n'est pas le seul argument qui puisse justifier la saignée qui frappe le RCD d'une manière abracadabrante. Si c'était uniquement cet aspect, le problème aurait pris de l'ampleur d'une manière plus aiguë lorsque Saïd Sadi avait serré la main de Ali Djedi lors de la rencontre de Mazafran. Ali Djedi est aussi un dirigeant islamiste de la nébuleuse terroriste de l'ex-FIS dissous.
Certes, la crise actuelle a été exacerbée à cause de ce qui est appelé communément de «compromission» avec la nébuleuse islamiste du Rachad. Mais la question centrale se dissimule derrière cette crise en rapport avec «la déviation» de la direction actuelle de la ligne politique et idéologique traditionnelle du RCD. Selon toute vraisemblance, la crise est surtout inhérente à la bataille de leadership au sein d'un parti qui vit la pire des situations organiques en son sein. Il s'agit d'une bataille pour une fraction de ce parti dans l'objectif de restituer ce qui reste comme «héritage» de l'ancienne direction qui se réclamait comme étant l'incarnation de la ligne politique républicaine et anti-islamiste.
Une chose est sûre, le RCD est en train de se faire disloquer sur fond des luttes intestines dont l'enjeu se résume dans une guéguerre entre fractions et qui ne cesse de porter des coups sévères à ce qui reste comme «potentiel» militant en son sein après une cascade de démissions qui a affecté sa base militante.
En tout état de cause, ce qui arrive au RCD est la conséquence du jeu scabreux et opaque qui régentait le fonctionnement de ce parti et que les militants de base ne faisaient qu'entériner les démarches et les résolutions politiques et les choix tactiques qui se prenaient ailleurs et en dehors des structures du parti.

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