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Un groupe d'avocats saisit le ministre de la justice Zeghmati

«Rachad doit être classé organisation terroriste»

Il existe des rapports de médias internationaux et nationaux, qui accablent Rachad.

Le mouvement Rachad en passe d'être classé officiellement organisation terroriste par l'Algérie? Tout les éléments à charge semblent l'indiquer, accablant cet appendice de la nébuleuse islamiste. Selon Me Lahcène Touati, «une demande de classer ce mouvement parmi les organisations terroristes, a été officiellement déposée, hier matin au ministère de la Justice, par un groupe d'avocats», nous confiera notre interlocuteur. Parmi ce groupe d'avocats, on citera (également) Me Hasna Burnan, Me Ibrahim Boutera et Me Mohamed Zawawi. Selon notre interlocuteur, la demande a été officiellement déposée, hier, aux environs de 10h30mn au niveau de la direction des affaires judiciaires du ministère de la Justice. «L'accélération des événements qu'a connue l'Algérie, ces derniers temps, a vu l'implication directe de ce mouvement dans la fomentation de faits avérés attentant à la sécurité de l'Algérie, cela, à travers ses réseaux internes et externes», nous a confié Me Touati, qui poursuit: «Les Algériens retiendront le fameux épisode du mineur, dont l'histoire a été échafaudée par la chaîne affiliée au mouvement, sans compter le terroriste Dahdouh, ou encore le sinistre Abou Leila...» sans compter les déclarations incendiaires et les dangereuses sorties des chefs spirituels de Rachad sur leurs comptes respectifs, sur les réseaux sociaux, incitant au désordre et visant l'instabilité de l'Etat et de ses institutions». Notre interlocuteur, qui considère que la démarche du groupe d'avocats est on ne peut plus légale et ne souffre d'aucune équivoque», estime que «cette action est un pas citoyen et une responsabilité nationale vis-à-vis du pays... Nous ne pouvons pas rester les bras croisés, face à une escalade contre l'Algérie et ses institutions». Et de renchérir: «Nous avons accompli notre devoir et fait ce que nous devions faire. La balle est dans le camp des autorités», dira-t-il. Dans le document remis aux services du garde des Sceaux, les avocats auteurs de cette initiative citent «la collusion de pays et d'organisations qui veulent attenter à la sécurité nationale et à la stabilité de nos institutions», note-t-on. Pour le groupe d'avocats, il ne fait aucun doute que «des groupuscules douteux sont actifs, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, avec des ramifications chargées de tâches sales..., ce qui rend l'Algérie vulnérable face aux multiples attaques de différentes parties». Selon nos avocats, qui s'interrogent sur le pourquoi du non-classement de ce mouvement comme une nébuleuse terroriste, «il existe des rapports de médias internationaux et nationaux, qui accablent Rachad, ainsi que les poursuites judiciaires à l'encontre de plusieurs de ses adeptes et les déclarations à charge du procureur général. Sans compter les déclarations de hauts responsables de l'Etat au sujet de la connexion de ce mouvement avec des groupuscules qui menacent la sécurité du pays». Le groupe d'avocats à l'origine de cette initiative qu'on qualifiera, pour le moins, de première dans les annales de la justice algérienne, évoquent «un rapport de la sécurité mondiale daté du 17/09/2017, faisant état de l'activité de cette nébuleuse à l'extérieur du pays, impliquée dans des activités terroristes». Un rapport qui «place certains dirigeants du mouvement dans la catégorie des personnes dangereuses, recherchées au niveau international et local pour leur soutien aux organisations terroristes mondiales».
Un appel est également lancé en direction des autorités du pays, afin de «prendre les mesures qui s'imposent, conformément aux textes de loi régissant ce domaine et de se comporter sur cette base, avec ce mouvement qui représente une menace réelle, en raison de ses préjudices à la sécurité nationale, au tissu social et à la sécurité publique».
Par ailleurs, les avocats soulignent que «la loi algérienne permet de prendre des mesures pour classer toute organisation, mouvement ou groupe visant la sécurité de l'Etat, l'intégrité territoriale et la stabilité du pays».
Il y a lieu de rappeler que le discours officiel vis-à-vis de cette nébuleuse a pris un autre tournant, depuis l'accélération des événements sur le front de la contestations et les complications qui en ont résulté.

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