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Communiqué du ministère de l'Intérieur sur les marches du Hirak

Réactions mitigées des partis politiques

Les réactions des partis politiques par rapport à l'exigence de déclaration préalable des manifestations hebdomadaires du Hirak énoncée dans le communiqué du ministère de l'Intérieur, sont mitigées. Contacté hier, le chargé de communication du parti Jil Jadid, Habib Brahmia trouve le communiqué du ministère de l'Intérieur «correct et conforme aux dispositions de la Constitution de 2020 qui garantit le droit de manifester...». Pour notre interlocuteur, «personne ne pourra accepter l'organisation de manifestations sauvages, qui laissent la porte ouverte aux manipulations dangereuses distillées depuis l'étranger», a-t-il indiqué. «La déclaration préalable peut prémunir le Hirak contre l'infiltration et le piège des slogans dangereux», a-t-il soutenu. De son côté, le chargé de communication du RND, Safi Arabi a souligné que «son parti a déjà appelé à l'ouverture du dialogue autour de l'encadrement du Hirak». Plus précis, il poursuit que «son parti aurait souhaité que le communiqué de l'Intérieur soit précédé d'un dialogue sérieux avec la classe politique, afin de résoudre la problématique liée aux dépassements et dysfonctionnements constatés lors des manifestations du Hirak, faute d'encadrement et, partant, atténuer le choc que pouvaient produire ces exigences sur l'opinion publique. «Le Hirak, qui s'est mué en mouvement social incontournable, a fait éviter l'effondrement certain du pays», a-t-il ajouté, arguant que «le Hirak authentique a réalisé la majorité de ses objectifs». Pour sa part Tahar Benbaibèche, président du parti El Fadjr El Djadid, a soutenu que «si l'exigence de Déclaration préalable est motivée par le souci lié au bon déroulement de la marche, son parti n'y voit aucun inconvénient». «Par contre, s'il s'agit de bafouer le droit de manifester, nous sommes avec les libertés fondamentales», a-t-il commenté. Dans un communiqué rendu public, hier, le PT qui critique le principe de la déclaration émise par l'Intérieur, estime que «le gouvernement adresse des mises en garde et des menaces aux millions d'Algériennes et d'Algériens qui sortent manifester pacifiquement, depuis plus de deux ans».

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