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Sécuriser la présidentielle : une mission constitutionnelle

Les Algériens qui s’apprêtent à vivre un moment historique ont le droit de le vivre en toute liberté et avec la sécurité que leur garantissent les lois de leur pays.

L’objectif premier et stratégique de tout Etat est de garantir la paix et la sécurité dans l’ensemble des territoires du pays. C’est d’ailleurs là, la raison d’être des Etats depuis des temps immémoriaux. Si au fil des âges, l’individu a accepté le poids d’une tribu, c’est justement parce qu’un minimum d’organisation sociale garantissait sa sécurité. Les groupes sociaux ne peuvent se développer en l’absence de règles et surtout de consensus général sur la conduite des affaires publiques et notamment la paix civile. Il est entendu qu’en toutes circonstances, aucun citoyen n’a le droit d’empêcher qui que ce soit d’accomplir une action légale. Et cela sous quelque motif que ce soit. C’est essentiellement pour cela que les «tribus» devenues nations ont levé des impôts pour former des corps de sécurité, payés par les contribuables. Les Algériens qui s’apprêtent à vivre un moment historique ont le droit, pour ceux qui veulent y prendre part, de le faire en toute liberté et avec la sécurité que leur garantissent les lois de leur pays. En affirmant avoir «donné des instructions fermes à l’ensemble des composantes de l’Armée nationale populaire et des services de sécurité portant sur la nécessité de faire preuve des plus hauts degrés de vigilance et de disponibilité, et de veiller à garantir une sécurisation totale de ces élections», le chef d’état-major est dans son rôle constitutionnel. Le scrutin présidentiel est effectivement un facteur de stabilité de la nation. Quand bien même, il ne ferait pas l’unanimité au sein de la collectivité nationale, c’est un processus légal qui a pris racine à partir d’une Loi fondamentale qui donne à l’ANP la mission d’en sauvegarder la pérennité. Et pour ceux qui veulent mettre en doute l’adhésion unanime du peuple, il ne peut exister d’autres moyens que le suffrage universel pour identifier avec exactitude qui veut quoi et pourquoi. Refuser le recours à l’urne sous prétexte de rupture de confiance est une chose, mais faire en sorte à l’empêcher en est une autre. Et c’est là que la loi intervient pour «permettre aux citoyens à travers tout le pays, d’accomplir leur droit et devoir électoral dans un climat de sérénité et de quiétude», explique le chef d’état-major de l’ANP.
Il est donc clairement établi que l’empêchement est une attitude qui rompt avec le consensus social qui place objectivement la paix civile et la sécurité au sommet des préoccupations de toutes les sociétés. En cela, il faut dire que les Algériens ont bien compris le sens du mot «sécurité» et mis en évidence leur attachement à la paix civile en de nombreuses circonstances. Mais il est des individus qui veulent rompre le lien et ceux-là feront face à la force de la loi. «Quiconque tenterait de cibler et perturber la sérénité de cette journée décisive dans le parcours de l’Algérie», trouvera l’ANP sur son chemin. Cela «dans le cadre de l’immense responsabilité nationale que nous sommes fiers d’assumer pour sauvegarder la sécurité et la stabilité de notre pays», souligne le chef d’état-major. L’engagement de l’Institution militaire ne relève pas de la simple mission conjoncturelle. Ahmed Gaïd Salah lui voit une dimension historique.
Donnant à l’actuelle génération la même responsabilité que celle du 1er novembre 1954, le chef d’état-major invite «les enfants de la nation» pour qu’ils se mettent «aux côtés de leurs frères au sein de l’Armée nationale populaire (…) pour se tenir en rempart solide face à tous les conspirateurs, qui ne réussiront jamais à souiller cette terre bénie». Le consensus que tout le monde recherche peut commencer à se construire dans la paix et la sérénité.

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