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Nouvelle classification de l’Algérie par la Banque mondiale

Sur la voie de l’émergence

Ce saut qualitatif est le résultat de la politique menée par le président de la République.

L’Algérie vient de réaliser une prouesse économique extraordinaire. Elle est passée dans la classification de la Banque mondiale de la 3e catégorie «Revenu à intermédiaire inférieur» à la 2e catégorie «Revenu à intermédiaire supérieur».
Cette classification n’est pas fantaisiste mais elle émane d’un rapport bien étayé et fondé sur des études comparatives en rapport avec l’indice de développement et d’amélioration de la situation économique et financière.
Donc, la classification renseigne et montre on ne peut plus clairement que l’économie algérienne et ses finances ont connu un bond spectaculaire durant les cinq dernières années.
La Banque mondiale ne fait pas de cadeau, elle se réfère à des critères propres à sa conception caractérisée par la rigueur et le pragmatisme.
Dans ce sens, les experts de la Banque mondiale ont établi un rapport qui, dans l’encense de l’économie algérienne et de ses finances. Le rapport de la Banque mondiale a souligné que ce passage évolutif et positif a été «rendu possible grâce au bilan économique de l’an 2023».
Avec cette dernière classification, l’Algérie vient d’avoir un Revenu national brut (RNB) par habitant à 4 960 dollars américains. Ce saut qualitatif est justifié par la politique économique menée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui commence à donner ses fruits maintenant.
Dans ce sens, Cyril Desponts, économiste principal de la Banque mondiale pour l’Algérie, a déclaré que «les données non conventionnelles apportent de la précision et de l’agilité à notre analyse car elles sont désagrégées dans le temps et l’espace, et disponibles rapidement. Début 2024, ces données indiquent que l’activité reste dynamique à travers le pays, mais à un degré moindre dans les régions productrices de pétrole affectées par les réductions de quotas, et (que) les régions de l’Est ont connu une reprise des précipitations et du développement des cultures, ce que nous reflétons dans nos projections macroéconomiques».
Cette analyse, qui se base sur l’utilité des sources de données alternatives, atteste de l’amélioration des indices macroéconomiques de l’économie de l’Algérie.
Le rapport de la Banque mondiale avait souligné «l’importance des réformes récentes et la nécessité d’accélérer la diversification en soutenant les investissements privés dans les secteurs hors hydrocarbures. La loi relative à l’investissement de 2022, la loi monétaire et bancaire de 2023, l’adhésion formelle à l’Accord de libre-échange continental africain, la loi sur le foncier économique de 2023 et le lancement des réformes des banques publiques visent à stimuler l’investissement privé pour favoriser la diversification. Renforcer ces efforts est crucial car l’investissement public, autrefois moteur de la croissance de l’Algérie, est contraint par la croissance des dépenses courantes».
Kamel Braham, représentant résident de la Banque mondiale en Algérie, a été plus explicatif et analytique à propos de cette nouvelle classification que vient d’engranger l’Algérie en soulignant qu’«en 2022 et 2023, les autorités algériennes ont accéléré les efforts de numérisation et placé le renforcement des systèmes de données au rang de priorité nationale», et d’ajouter : «En plus de soutenir l’élaboration des politiques publiques, des données économiques robustes réduisent l’incertitude économique et soutiennent l’investissement, la croissance et la diversification.»
Le même rapport affirme que «la croissance économique de l’Algérie est restée dynamique en 2023, le PIB enregistrant une hausse de 4,1%, tirée par les solides performances des secteurs hors hydrocarbures et des hydrocarbures. L’activité économique a été stimulée par une consommation privée dynamique et une forte croissance de l’investissement, alimentant une augmentation marquée des importations».
La classification de la Banque mondiale se réfère à des critères et mécanismes répondant aux exigences imposées par ses experts. Parmi ses exigences prises en considération «la croissance économique, le taux de l’inflation, des taux de change et de l’évolution démographique».
Avec cette classification émise par la Banque mondiale, l’Algérie est en train de se placer dans le giron des pays émergents. Cette place sera renforcée et consolidée durant l’année 2025, comme cela est prédit par les analyses qu’avancent les experts de la Banque mondiale.

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