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Tebboune a les coudées franches

La majorité sera responsable et comptable d’un bilan sur la base d’un programme économique et social…

Les élections législatives anticipées du 12 juin dernier ont sécrété une majorité parlementaire qui va inéluctablement conforter le président de la République, Abdelmadjid Tebboune dans la mise en oeuvre de son programme présidentiel. Pour ainsi dire, le gouvernement qui se chargera de gérer les grands dossiers économiques et les questions sociales, sera celui de la majorité qui aura à constituer une alliance gouvernementale classique, c'est-à-dire une alliance constituée du parti majoritaire, à savoir le Front de Libération nationale (FLN) et du Rassemblement national démocratique (RND) et d'autres partis à l'image du front el-moustaqbel et probablement le mouvement el-Binna qui a affiché sa volonté de s'inscrire dans une logique participationniste au sein du gouvernement, et ce, quel que soit le résultat du scrutin des législatives. Hormis quelques remodelages quant à une alliance étoffée et renforcée par de nouveaux invités à l'action gouvernementale, le président Abdelmadjid Tebboune aura les coudées franches pour initier ses réformes qu'il a laissé entendre les réaliser lors de son intronisation aux commandes de chef de l'Etat lors de la présidentielle du 12 décembre 2019. De ce point de vue, les choses vont être à sa portée au plan du choix des politiques économiques et sociales sans que cela puisse s'opposer avec la majorité parlementaire qui est gagnée à la démarche du président de la République. Le contexte est autre sur le plan politique, la majorité qui constituera le gouvernement dans le cadre d'une alliance gouvernementale, sera responsable et comptable d'un bilan sur la base d'un programme économique et social dont l'obligation de résultat s'impose avec acuité au vu de ce que traverse le pays comme situation délicate et sensible sur tous les plans. La pandémie de Covid-19 est là, elle laisse des traces et des conséquences sur la vie courante des Algériens et des Algériennes avec son lot de problèmes socio-économiques. Le chômage endémique ne peut pas attendre, le défi est là, aucune raison de ne pas s'intéresser à le résorber et le juguler. La relance économique avec une nouvelle stratégie de développement est une urgence stratégique dont la majorité gouvernementale est appelée à l'étayer et le mettre en oeuvre pour se débarrasser de la gestion chaotique et destructrice de l'ancien personnel politique qui était aux commandes. Le président Tebboune doit maintenant s'atteler à se débarrasser des pratiques anciennes qui ont favorisé l'émergence des forces oligarchiques dont la gestion économique et sociale s'est répercutée d'une manière néfaste sur l'Etat et la société. L'enjeu est crucial, ce n'est pas du tout une sinécure, le gouvernement qui sera issu de la nouvelle configuration politique des législatives est appelé à se mettre au diapason des défis politiques et économiques qui se dressent au pays. La satisfaction des revendications des citoyens et des citoyennes en matière de travail, de logement et de pouvoir d'achat, reste l'enjeu le plus concret et décisif. La crise institutionnelle est maintenant écartée, de par ce que le processus électoral des législatives anticipées vient de sécréter comme une majorité. Le président de la République est dans une position lui permettant d'opérer de nouvelles mutations économiques répondant aux attentes et préoccupations des couches larges de la société. Le droit à l'erreur est presque intolérable au vu de l'ampleur de la crise et les menaces qui guettent davantage le pays sur le plan global.

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