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Il a présidé une réunion du conseil des ministres, hier

Tebboune fixe les priorités

La relance économique, les zones d’ombre, la crise sanitaire ou encore le suivi de la prise en charge des préoccupations des citoyens, sont les priorités du gouvernement Djerad III.

Une semaine après le remaniement qu'il a opéré, dès son retour d'Allemagne, le président de la République a réuni, hier, la nouvelle équipe d'Abdelaziz Djerad pour examiner et endosser plusieurs exposés portant, notamment sur la relance de l'économie nationale et le suivi de la prise en charge des préoccupations des citoyens. Parmi les dossiers prioritaires pour l'Exécutif, la récente promotion de 10 villes du Sud en wilayas à part entière. Ces circonscriptions administratives vont nécessiter des budgets de fonctionnement, d'équipement et d'investissement pour réaliser les diverses opérations en termes de rapprochement de l'administration du citoyen et de la décentralisation qui permettra, notamment d'encourager l'esprit d'initiative chez les responsables locaux, le désenclavement, le développement des zones d'ombre, ainsi que de réduire la bureaucratie.
Le nouveau découpage va appeler à la mobilisation de tous les secteurs afin de lancer des projets dans divers domaines tels que l'énergie, l'agriculture, l'industrie, le tourisme ou encore le commerce extérieur, notamment le commerce de troc avec les pays voisins. L'autre dossier sur lequel le président n'a pas encore obtenu satisfaction est celui des zones d'ombre.
Le Premier ministre et son ministre de l'Intérieur devront faire le point sur cette question. En décembre dernier, Kamel Beldjoud avait révélé qu'une enveloppe de 50 milliards DA avait été dégagée pour le développement des zones d'ombre annonçant une prochaine rencontre Gouvernement-Walis consacrée au bilan, dont la date sera fixée ultérieurement par le président de la République. La situation sanitaire, la campagne de vaccination et la réception des lots de vaccins commandés figurent également parmi les priorités. Un exposé de la part du ministre de la Santé est attendu, surtout après la confirmation de la présence d'au moins cinq contaminations par le nouveau variant anglais. Le risque d'une troisième vague sera sérieusement étudié par le chef de l'Etat et son équipe. Un point de situation ne manquera pas d'être fait aussi sur les démarches entreprises par l'Algérie pour la fabrication du vaccin russe, le Spoutnik V dont le lancement a été annoncé dans les 6 à 7 mois par le président Tebboune. Lors de ce conclave, le chef de l'Etat ne manquera pas également de donner des orientations claires au gouvernement Djerad III. Il interpellera les nouveaux venus afin qu'ils rattrapent le retard et les défaillances enregistrées dans leurs secteurs et qui ont amené le président à procéder au remaniement. Le lifting opéré par Abdelmadjid Tebboune, faut-il le rappeler, avait réduit le nombre des ministères à 34, des départements ayant été fusionnés et d'autres supprimés, dans l'objectif de «focaliser sur l'efficacité sur le terrain par l'implication de nouvelles compétences», comme l'avait indiqué le communiqué de la présidence de la République. Il est donc beaucoup attendu des six nouveaux visages dont Mohamed Bacha, le remplaçant de Ferhat Aït Ali à la tête de l'industrie ou encore Hocine Cherhabil qui hérite du secteur de la numérisation à la place de Mounir Khaled Berrah. Le président qui tient particulièrement à une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens, aspire à l'amélioration de la gestion du transport, du logement ou encore de l'alimentation en eau potable. Les ministres fraîchement installés à la tête de ces départements devront montrer très vite leur savoir-faire. Surtout que le temps de gestion qui leur est accordé est très limité. La nouvelle équipe de Djerad a une durée de vie de 6 mois au plus. Il s'agit là du temps maximal prévu par la Constitution pour la tenue des élections législatives après la dissolution de l'Assemblée populaire nationale, le 21 février dernier. Une fois élue, la nouvelle législature va amener, comme le veut la coutume, Abdelaziz Djerad à présenter la démission de son gouvernement et c'est la composition de la nouvelle Assemblée qui définira alors si l'Algérie aura un Premier ministre, issu de la majorité présidentielle ou un chef de gouvernement résultant de la majorité parlementaire. C'est dire que le gouvernement Djerad III est un gouvernement de transition, mais il a cependant, la lourde tâche de relancer la machine Algérie.

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