{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Une grande société prise la main dans le sac

Transfert illicite de 5000 milliards de centimes

La plainte a été motivée par l'infraction aux articles de loi régissant le transfert des capitaux de et vers l'étranger.

Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, aurait, selon le site d'El Bilad, porté plainte contre une grande entreprise algérienne, pour transfert illicite de 5000 milliards de centimes. Sans citer le nom de l'entreprise ni celui de l'organisme bancaire qui a procédé à ce transfert, la même source précise que la plainte, déposée conformément aux instructions du président de la République, a été motivée par l'infraction aux articles de loi régissant le transfert des capitaux de et vers l'étranger. Il faut dire que malgré le durcissement des lois, et le renfoncement du contrôle des transactions commerciales, dans le but d'éradiquer ce fléau, les tentatives de transfert illicite persistent. Ceci renseigne sur l'existence de réseaux encore actifs. Il y a lieu de rappeler que ces derniers ont causé au Trésor public et à l'économie nationale des pertes de l'ordre de 10 milliards de dinars en 2020. Ils continuent de sévir en dépit de la mise en place, depuis 2019, d'une nouvelle dynamique de lutte contre la corruption, notamment le transfert illicite des capitaux et la surfacturation, à l'image de la création de la commission de lutte contre la fraude et le transfert illicite des capitaux. Et ce, en plus de toutes les dispositions qui ont été prise pour réduire les effets de cette hémorragie, dans différents domaines, notamment dans celui de l'industrie automobile, qui a été le terreau fertile de la surfacturation par des opérateurs malhonnêtes, durant des décennies. Dans ce sens, il y a lieu d'admettre que si la fuite des capitaux et les transferts illicites de devises à l'étranger continuent de ronger l'économie nationale, il est indéniable qu'il y a eu des changements en matière de lutte.
Les opérations de saisie de sommes importantes durant ces deux dernières années illustrent l'effort fourni par l'Etat pour éradiquer le phénomène, mais également la persistance de cette criminalité en col blanc. En effet, pour la seule année de 2020 il a été enregistré au niveau des services des douanes des saisies de l'ordre de 456000 euros, 34000 dollars américains, 65000 dinars tunisiens et 640000 dinars algériens. Ce sont les résultats d'une nouvelle approche de contrôle et de suivi, qui ont nécessité une coordination sans faille entre les différentes institutions concernées par le domaine, en l'occurrence les banques, l'administration fiscale et les services des douanes.
Dans ce sens, le Premier ministre avait donné le ton dès le début de l'année, en insistant sur l'impératif de «revoir les conditions de délivrance du registre du commerce pour l'exercice d'une activité d'importation, de mettre en place un système informatisé interactif entre les services des douanes et les banques commerciales et d'enquêter sur l'origine des capitaux, notamment ceux des opérations du commerce extérieur». 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours