{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Route transsaharienne

Un corridor et des zones franches…

Cette route permettra à l’Algérie de réaliser un projet d’envergure, dans le domaine des transports et des travaux publics, en dehors de ses frontières…

Au bout de la Transsaharienne jaillira la vie. C'est ce qu'a expliqué Lakhdar Rakhroukh, ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, en marge de la 75e session du comité de liaison de la Route transsaharienne (Clrt), dont il a inauguré les travaux, hier, à Alger. Le coup d'envoi de ces travaux qui se poursuivent encore aujourd'hui à Alger, a vu la présence de plusieurs représentants de départements ministériels, dont notamment celui de l'industrie et de la production pharmaceutique et autres directions clés, ce qui dénote de la volonté de l'Algérie de parachever ce projet structurant qu'est la transsaharienne, et ce en vue d'augmenter sensiblement le volume des échanges commerciaux interafricains qui ne dépassent guère les 10%, alors qu'en Europe le volume d'échanges commerciaux atteint les 60%, a-t-on rappelé. La Route transsaharienne qui relie Alger à Lagos verra l'avènement de zones de libre-échange au niveau des frontières et créera de la richesse, mais au-delà de l'aspect économique et commercial, cet axe continental auquel est adossée la fibre optique verra la naissance de nouvelles villes. Il créera de l'emploi et permettra de fixer les populations dont il hissera le niveau de vie, a fait savoir Rakhroukh qui a indiqué que cette réunion du Clrt à Alger est «une occasion pour évaluer l'état d'avancement du projet, lequel compte un linéaire de 3 400 km sur le territoire national». La Route transsaharienne, ou la «Trans», favorisera le développement économique et social. Elle fera office de melting-pot au niveau des zones franches du fait de la mobilité des personnes. À propos des tronçons qui restent à livrer Rakhroukh a annoncé la livraison, au cours de cette année, de 120 km sur cet axe qui relie les six pays que sont l'Algérie, la Tunisie, le Niger, le Nigeria, le Mali et le Tchad. Concernant l'axe Alger. Concernant l'axe routier reliant Tindouf (Algérie) à Zouerate (Mauritanie), sur une longueur de plus de 700 km, Rakhroukh a fait savoir que l'Algérie financera les travaux de réalisation de ce tronçon jusqu'à la frontière avec la Mauritanie et au-delà, signalant une distance à baliser de 773 km. «Financé par la partie algérienne, le projet sera livré au mois de septembre», a-t-il précisé. Rappelons que cette route permettra à l'Algérie de réaliser, pour la première fois depuis l'indépendance, un projet d'envergure, dans le domaine des transports et des travaux publics, en dehors de ses frontières, à l'image des grandes sociétés chinoises ou encore turques, reconnues dans ce domaine. «Les travaux seront lancés incessamment et seront menés par un groupement d'entreprises algériennes», a encore ajouté Rakhroukh. Renvoyant à l'axe routier Alger-Ghardaïa, Rakhroukh a qualifié ce dernier de véritable réussite, car faisant office d'une véritable autoroute, une route à double voie, «en attendant l'achèvement de l'axe Ghardaïa-El Ménéa». Selon Rakhroukh, les retards de réalisation observés çà et là sur la Transsaharienne sont dus au fait que certains pays africains ont eu recours à des financements extérieurs, comme la Banque africaine de développement (BAD) et autres. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours