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Pas de période de grâce pour la nouvelle équipe de Benabderrahmane

Un gouvernement sur le ring

Dans l'air depuis plusieurs semaines, le remaniement a touché 12 ministères. Le gouvernement est plus que jamais soumis à un devoir de performance.

Dicté par le souci de donner un nouveau souffle à l'action publique, le remaniement gouvernemental opéré ce jeudi par le président Tebboune a été cependant celui de la reconduction de Aïmene Benabderrahmane, En poste depuis juin 2021, le Premier ministre a bénéficié une nouvelle fois de la confiance du chef de l'État. Ce dernier a ainsi préféré reconduire le chef de l'Exécutif, tout en procédant à de nouvelles nominations dans certains secteurs où le bilan n'était pas satisfaisant. Il s'agit, notamment des départements dont la gestion impacte directement le quotidien des citoyens comme le ministère du Commerce et celui de la Numérisation et des Statistiques. Le premier en ce qu'il engage la consommation du citoyen, la disponibilité des produits alimentaires ainsi que l'évolution des prix dont la hausse continue d'éroder le budget des ménages.
Le second en ce qu'il constitue une des priorités du chef de l'État dans la bataille contre l'informel et les réseaux de corruption.
Ce remaniement qui succède à celui de septembre 2022 a touché 12 portefeuilles ministériels. Il s'agit du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, confié à Ahmed Attaf, le ministère des Finances, attribué à Laâziz Fayed, le ministère de la Jeunesse et des Sports, revient à Abderrahmane Hammad, et le ministère de la Numérisation et des Statistiques, aura à sa tête Meriem Benmiloud, en remplacement de Hocine Cherhabil, appelé à d'autres fonctions.
Le ministère du Commerce sera désormais assumé par Tayeb Zitouni, en remplacement de Kamel Rezig, appelé à d'autres fonctions, le ministère de l'Hydraulique, sera dirigé par Taha Derbal, le ministère des Transports, à la tête duquel a été nommé Youcef Chorfa, précédemment ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, ainsi que le ministère du Tourisme et de l'Artisanat, attribué à Mokhtar Didouche.
Le président de la République a nommé Fayçal Bentaleb, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Fazia Dahleb, ministre de l'Environnement et des Énergies renouvelables et Ahmed Bidani, ministre de la Pêche et des Productions halieutiques.

Secouer l'action du gouvernement
Ces changements visent manifestement à améliorer l'action gouvernementale qui a subi ces dernières semaines des critiques de toutes parts. Y compris de la part du chef de l'État qui n'a pas caché son «insatisfaction» quant à la cadence lente dans le traitement de nombreux dossiers par le gouvernement. D'où la nécessité de donner de la rigueur et de la consistance à l'action du gouvernement.
Et si le président de la République semble ainsi mesurer les contre-performances de certains ministres, il se refuse cependant de succomber à la précipitation. Il a constamment rappelé, dans ce sens, le facteur principal qui détermine l'idée de tout remaniement de gouvernement.
Le remaniement ministériel, s'il devait avoir lieu, s'effectue en fonction des résultats de chaque secteur, la norme étant le taux d'application des décisions prises lors des Conseils des ministres, répondait-il à chaque fois qu'il est interrogé sur la possibilité de procéder à un remaniement du gouvernement.
Cependant, les ministres déjà en poste et ceux qui viennent d'être désignés sont visiblement soumis à un contrat de performance et à un devoir de résultat. Notamment en ce qui concerne les grands projets structurants.
«Le relâchement de telle ou telle administration ou bureau d'études est désormais inadmissible. Il ne s'agit pas d'une opération ordinaire», avait-il mis en garde lors de sa dernière entrevue avec les représentants de la presse nationale.
«Ce qui était réalisé avant en une année doit désormais se faire en deux ou trois mois, dans le respect de toutes les normes en vigueur», a-t-il averti.
Après donc le recadrage de l'action du gouvernement, le temps est venu de lui donner un nouveau souffle, notamment dans la prise en charge des préoccupations du citoyen.
Par ailleurs, le président Tebboune a nommé Abdelaziz Khellaf, ministre d'État, Conseiller auprès du président de la République et Mohamed Nadir Larbaoui, directeur de Cabinet à la présidence de la République.

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