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Il s’est tenu, hier, pour la première fois a Boudjima

Un marché pour les produits fabriqués par les femmes

Ce genre de marché est très utile pour accompagner les projets financés par les dispositifs tels que l’Angem dont les bénéficiaires sont essentiellement des femmes rurales.

L’initiative est, à maints égards, louable, car elle arrive à point nommé pour booster les activités économiques de la femme rurale. Elle va, sans nul doute, participer à la promotion des métiers de la femme. Des métiers aidés dans le cadre des dispositifs de l’Etat tels que l’Angem, mais qui peinent à réussir à cause des difficultés liées essentiellement à la vente. C’est justement dans ce cadre que le marché pour les femmes, qui a été lancé, hier, est d’une très grande importance. À l’origine de l’initiative, l’association féminine Anza, de la commune de Boudjima. La manifestation s’est donc tenue la première fois, hier, au niveau de la place jouxtant la Maison de jeunes située à proximité du chef-lieu.
Désormais, le marché se tiendra le mercredi de chaque semaine, annoncent les organisatrices. Ce marché, ouvert à toutes les femmes qui ont un produit à proposer à la vente, s’est tenu dans une belle ambiance, avec le soutien des autorités locales, en particulier et des citoyens, en général. Un marché appelé à s’agrandir et à attirer de plus en plus de clients. En effet, la halle, ouverte à toutes les femmes qui veulent vendre leurs produits, est très riche. La gamme des articles proposés est très vaste, comprenant, notamment : légumes secs et légumes verts, lentilles, pois chiches, pommes de terre, oignons, ail, huile d’olive, miel, couscous, habillement et plein d’autres produits intéressants. Sur les lieux, les organisatrices, activant dans l’association Anza, qui fêtait, hier, son 23ème anniversaire, étaient d’ailleurs très motivées et surtout décidées à relever ce défi de donner à la femme rurale de leur commune, un espace pour promouvoir leurs produits et surtout les vendre. En fait, ces espaces existent à travers la wilaya de Tizi Ouzou mais ne sont pas nombreux. Dans la daïra de Larbaâ Nath Irathen, se tient toujours un marché qui existe depuis plus d’un siècle. Les femmes viennent proposer les produits faits de leurs mains, à la maison, pour aider leurs familles. Les produits de l’artisanat et ceux du terroir sont les plus présents, car les femmes font généralement de petits métiers pouvant être réduits à l’élevage des poules et des lapins.
Ces produits bios sont, d’autant plus, très demandés de nos jours. Enfin, il convient de noter que ce genre de marché est très utile pour accompagner les projets financés par les dispositifs tels que l’Angem, dont les bénéficiaires sont essentiellement les femmes rurales. Financés dans ce cadre, de nombreux projets échouent à cause des difficultés à écouler les produits.

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