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Oran

Un million de votants attendus

En 2017, le MSP a crié à la fraude. Les élections avaient été remportées à la majorité absolue par le FLN.

Plus d'un million (1 050 000) électeurs inscrits sont attendus aux urnes, aujourd'hui, à l'occasion des législatives de ce mois de juin, pour lesquelles un personnel avoisinant
20 000 encadreurs, est mobilisé un peu partout dans les 2 425 bureaux de vote.
À Oran, ces élections revêtent une importance plus ou moins relative, comparativement aux joutes précédentes, notamment à celles de 2017 tant dénoncées, par plusieurs candidats criant à la fraude. Celles-ci, rappelons-le, ont été raflées, à la majorité absolue par le vieux parti, le Front de Libération nationale. Cette formation a été suivie par le Rassemblement national démocratique, (RND).
Pour les législatives d'aujourd'hui, 37 listes, constituées par 20 partis et 17 autres composées par des indépendants, sont en lice. Ces derniers ont, dans leur majorité, été réunis en estimant que ces élections sont d'une «importance capitale aussi bien au niveau national qu'international. L'ensemble des candidats indépendants et partisans, exhortant les votants, à se rendre en masse aux urnes, en vue de renforcer le front interne. La composante humaine du prochain parlement sera plus étoffée en termes de compétences.
Beaucoup de candidats ont mis en avant l'importance majeure du scrutin, qui «constitue une étape cruciale dans le processus de protection des institutions de l'Etat et leur préservation contre toute menace ciblant la stabilité de la nation». Ils ont appelé à «contrer les ennemis du pays qui cherchent à l'affaiblir en souscrivant à des agendas étrangers». Plusieurs chefs de partis ont, eux aussi, estimé que «les élections législatives du 12 juin constituent un tournant décisif dans le processus d'édification de l'Algérie nouvelle». Le véritable changement auquel aspire le citoyen «passe par un choix judicieux de ses représentants à l'Assemblée», ont plaidé à l'unisson l'ensemble des candidats et les chefs de partis ayant animé des campagnes électorales dans la wilaya d'Oran. Ils ont affirmé que «la responsabilité incombe désormais au citoyen qui doit participer à réaliser la démocratie et l'Etat de droit, en votant au profit des compétences capables de faire entendre leurs voix haut et fort».
D'autres estiment que «les élections étaient la seule alternative pour construire les institutions de l'Etat et accompagner et contrôler l'action du gouvernement», soulignant que «pour y parvenir, il faut choisir le meilleur». D'autres encore ont plaidé pour un vote massif afin de «consacrer un Etat démocratique populaire et social, axé sur la Déclaration du 1er Novembre 1954 et du Hirak», insistant sur le «choix des candidats compétents», s'employant à «ancrer le principe de la liberté pour l'édification de l'Algérie nouvelle». Plusieurs leaders partisans ont insisté sur «les revendications légitimes et logiques qui nous rassemblent et nous unissent pour parvenir à un pacte national rassembleur». Pour plus d'un candidat, «l'opportunité des législatives est à saisir, en vue d'opérer le changement effectif et réel auquel aspire le peuple». Pour nombre de candidats, «le changement véritable ne saurait se concrétiser que par la transformation des mécanismes de gouvernance, des lois qui réglementent et régissent la gouvernance». Plus d'un chef de parti en lice estime que «le scrutin constitue une étape importante pour réussir la transition démocratique», soulignant que cet «important scrutin nécessitait de choisir des représentants qualifiés par le peuple».

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