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La dette du Makhzen hypothèque l’avenir des Marocains

Un pays au bord de l’explosion

Le Makhzen se trouve entre l’enclume du désarroi de son peuple livré à lui-même et le marteau des institutions financières internationales…

Le Maroc est au bord de l'explosion, c'est ce que rapporte l'économiste marocain, Hichem Attouche. Cet économiste a dressé un constat alarmant de l'économie de son pays et le rôle du Makhzen dans cette situation dont les conséquences ne seront que désastreuses sur les Marocains et leur avenir proche.
À ce propos, Hichem Attouche a annoncé que «les dettes extérieures du Royaume, qui s'élèvent à plus de 376 milliards de dirhams (40,1 milliards de dollars) à la fin du mois de septembre dernier, étaient des dettes de long et moyen terme qui hypothèquent l'avenir des prochaines générations sur les 30 années à venir», a-t-il affirmé.
Ce tableau chaotique n'est pas une vue de l'esprit. C'est le produit d'une analyse appuyée et étayée par des chiffres. Le rapport présenté par Hichem Attouche, dont la véracité est établie à travers des chiffres économiques, dépeint le Maroc comme un pays non solvable et menacé d'une grande banqueroute à court terme. Les chiffres puisés auprès de la direction du trésor et des finances extérieures du Royaume relèvent que «le volume des dettes extérieures publiques du Maroc s'élèvent à 376,5 milliards de dirhams à la fin du mois de septembre 2021. Ce chiffre a augmenté, en deux mois seulement, de 3milliards de dirhams par rapport aux statistiques du mois de juillet 2021.
«Le volume des dettes extérieures du Royaume représente 35% du PIB qui s'élève à 1.100 milliards de dirhams, tandis que la dette publique globale du Maroc est de l'ordre de 972 milliards de dirhams, soit un taux de près de 96% du PIB», explique le rapport peaufiné par des économistes et des financiers marocains.
Le tableau est noir. La conjoncture est au rouge, alors que le Makhzen tente de faire avaler les couleuvres au peuple marocain, à travers des statistiques et des rapports de conjoncture économique et sociale des plus fantasques.
La dette marocaine à frôlé l'invraisemblable, le niveau de cette dernière représente presque la totalité des réserves du Trésor marocain et le PIB du peuple qui se débat dans la pauvreté extrême et la faim des plus désolantes. Le Makhzen se trouve entre l'enclume du désarroi de son peuple livré à lui-même et le marteau des institutions financières internationales lesquelles clament de l'avoir placé sous un protectorat économique, après avoir abandonné toute souveraineté politique depuis des lustres. Les analystes économiques affirment que «le reste des dettes, à savoir 175,5 milliards de dirhams, est dù par les structures et les entreprises publiques, et que le dernier volet des dettes financières est une partie de ses importants investissements dont le rendement suscite des questions», et d'ajouter «les dettes extérieures du Royaume étaient en nette augmentation durant les dernières années et que 87% des dettes extérieures étaient un endettement des institutions internationales et des titulaires de titres internationaux», ont-ils souligné.
Au moment où le Makhzen mène une campagne mensongère sur les réseaux sociaux contre ses voisins et en se rapprochant de l'entité sioniste croyant que ce choix pourrait lui permettre de résister face à la crise structurelle qui le menace, la situation socio-économiques des Marocains est en train de prendre une tournure de plus en plus désastreuse et calamiteuse, à cause de la gestion catastrophique et fondée sur la prédation et la corruption à grande échelle du Makhzen et ses nébuleuses actionnées pour embellir l'image d'un régime absolutiste frappé par une véritable gangrène qui finira par l'emporter mordicus.
Le glas à bel et bien sonné pour le Makhzen, c'est le prix d'une politique de vassalité et de lâcheté que ce dernier a transformée en mode opératoire contre son peuple et ses voisins. 

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