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Le journaliste, Ali Lamrabet, dissèque les ratés du royaume du Maroc

Un portrait au vitriol de Mohammed VI

Un roi malade, des échecs diplomatiques à répétition et des relations rompues avec l’Algérie, le Maroc est dans de sales draps.

Le célèbre journaliste marocain, Ali Lamrabet, dresse un portait peu flatteur du roi Mohammed VI, mettant en évidence une assez grave maladie. «La santé du roi Mohammed VI inquiète. Lors de son discours du Trône fin juillet, qui a été prononcé avec une journée de retard, le souverain est apparu amaigri et très fatigué», note le journaliste dans une article publié sur le site Middle East Eye. Cette donne qui vient compliquer les choses pour un royaume au bord de l'implosion, la rupture des relations diplomatiques décidée par l'Algérie, le met dans une posture très peu enviable... Dans son article, Lamrabet est catégorique. «Les vents ne sont pas favorables au régime. Le Palais royal et ses services secrets sont sortis affaiblis des multiples fronts qu'ils ont ouverts ces derniers mois», retient le journaliste qui pointe les travers d'un régime très peu enclin à des pratiques démocratiques. «Les violations systématiques des droits humains et les grossières accusations visant des journalistes indépendants ont donné une bien piètre image d'un Maroc allié et soutien de l'Occident», révèle le journaliste, qui met en évidence l'échec des deux offensives diplomatiques contre l'Allemagne et l'Espagne. «Le bras de fer avec Madrid après l'hospitalisation du chef du Front Polisario Brahim Ghali en Espagne et le déferlement provoqué par Rabat de citoyens marocains sur Ceuta a aussi été remporté par l'Espagne», constate-t-il. Cette brouille s'est terminée sur une note honteuse pour le roi qui «a dû annoncer, il y a quelques jours, une «étape inédite» dans les relations hispano-marocaines. Il n'y a plus d'exigences».
Face à l'Allemagne, Lamrabet souligne l'attitude ferme de Berlin qui a refusé «de faire pression sur sa magistrature pour que des poursuites criminelles soient engagées contre le Germano-Marocain Mohamed Hajib, bête noire des services secrets marocains». Ce revers diplomatico-judiciaire vient s'ajouter au refus de l'administration Biden d'ouvrir un consulat à Dakhla, «comme cela avait été promis par Donald Trump, ni reconnaître explicitement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental», indique le journaliste. L'autre autre échec du roi est en rapport avec la confirmation attendue de l'illégalité de l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, car englobant les territoires du Sahara occidental par la Cour de justice de l'Union européenne.
La décision de l'Algérie de rompre ses relations avec le Maroc a un réel impact sur la santé économique du royaume, à moins de deux mois de l'expiration du contrat relatif au gazoduc Maghreb-Europe qui relie l'Algérie à l'Espagne via le territoire marocain. Le journaliste marocain estime, à juste titre, que «le renouvellement (du contrat) sera difficile si les ponts entre les deux Etats continuent à s'écrouler les uns après les autres». 

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