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Récupération des fonds détournés et transférés vers l'étranger

Un processus qui avance

La présence de cette question lors des rencontres de Ladislav Hamran avec Belani et Tabi est un indicateur d'une véritable amorce du processus de récupération des fonds détournés vers l'étranger.

Le processus de récupération par l'Algérie des fonds détournés et illicitement transférés vers l'étranger semble être sur la bonne voie. La disponibilité de coopération que viennent de signifier des responsables de l'Union européenne donne manifestement plus de chance de succès à l'opération. Deux jours après avoir été abordé par Josep Borrell à la sortie de l'audience que lui a accordée le président Tebboune, le sujet a été une nouvelle fois à l'ordre du jour, avant-hier. C'était lors de la rencontre qu'a eue le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, avec le président de l'Agence de l'UE pour la coopération judiciaire dans le domaine pénal. Le représentant de l'Union européenne a rencontré, également, le ministre de la Justice, garde des Sceaux Abderrachid Tabi.
La présence de cette question lors des rencontres de Ladislav Hamran avec Belani et Tabi peut ainsi être comprise comme le signe d'une véritable amorce du processus portant récupération de l'argent et biens publics transférés à l'étranger par d'anciens dirigeants condamnés par la Justice. Belani a rappelé lors de son entretien avec Ladislav Hamran, les engagements du président de la République relatifs à la lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent et la récupération des fonds transférés illicitement vers l'étranger.Il a affirmé également «la volonté politique» qui anime les autorités algériennes pour lancer une coopération étroite avec l'Agence de l'UE pour la coopération judiciaire en matière pénale en vue de profiter de sa large expertise et de son expérience exceptionnelle en termes de gel, de confiscation et de récupération des fonds et actifs transférés illicitement vers l'étranger.
Belani a évoqué aussi le renforcement des relations de coopération entre les autorités judiciaires en Algérie et les pays membres de l'UE, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Ladislav Hamran a fait état, quant à lui, de la «disponibilité» de son instance et son «engagement» à apporter toutes les formes de soutien et d'assistance technique aux juridictions algériennes en matière d'investigationet de facilitation de la communication avec ses homologues européennes dans le traitement des dossiers relatifs à la récupération des fonds pillés en Algérie.Avec le ministre de la Justice, le représentant européen a évoqué les voies de nature à renforcer la coopération judiciaire internationale et coordonner les efforts visant à lutter contre la criminalité lors des enquêtes préliminaires et des poursuites pénales. La volonté de coopération avec la partie algérienne affichée par Ladislav Hamran ne fait que conforter les propos de Josep Borrell. Ce dernier a affirmé lundi que la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent constitue également «une priorité importante»tant pour l'Union européenne que pour l'Algérie. Il a affirmé avoir échangé avec le président Tebboune sur la question relative à la restitution des «avoirs mal acquis» et des transferts financiers illicites. Borrell a fait part de sa conviction de la nécessité de renforcer la coopération dans ce domaine. Il a relevé que la volonté du gouvernement algérien de travailler sur les «avoirs mal acquis» trouvera une réponse de coopération de la part de l'Union européenne.
Il faut souligner que le président de l'Agence de l'UE pour la coopération judiciaire dans le domaine pénal était en Algérie où il a pris part à la 2ème Conférence internationale sur la justice environnementale en Méditerranée, organisée les 14 et 15 mars à Alger.

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