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La secousse fortement ressentie à Béjaïa

Un séisme de 4,9 ° à Jijel

De nombreuses bâtisses fragilisées lors de la précédente secousse ont vu leur état s’aggraver.

un séisme de magnitude 4,9 sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistré, hier, matin, à 8h24.Cette secousse dont l’épicentre a été localisé en mer à 5 km au nord-est d’El Aouana (wilaya de Jijel) a été ressentie à travers de nombreuses localités de Béjaïa. C’est la 4ème secousse enregistrée dans la région en l’espace de 15 jours à Béjaïa et ses environs au cours de ce mois de janvier 2020, si on compte les secousses du 7 janvier 3,4/Richter, du 15 janvier 3/Richter et le 17 janvier 3/Richter et celle d’hier estimée à 4,9/ Richter.
Hier matin, le sujet était sur toutes les lèvres.
Entre ceux qui pensent que ces petites secousses sans dégâts, sont une bonne chose de par le fait qu’elles «décompressent» la terre à petites doses évitant ainsi un grand tremblement de terre qui serait fatal, et ceux qui jugent «l’anormalité de la situation», qui ne peut être expliquée que par des activités dissimulées, les Bedjaouis étaient hier sereins et loin de céder à la panique, mais non sans être secoués par quelques appréhensions, notamment en ce qui concerne le vieux bâti, restant extrêmement fragile. Autant dans les cités urbaines que dans les villages, le vieux bâti est de ce fait toujours menacé, les fissures s’élargissent et le risque d’effondrement rendu omniprésent. Depuis plusieurs années déjà, la réhabilitation du vieux bâti dans le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa a toujours été une constante chez les élus locaux et les différents gestionnaires, pour redonner à la ville son lustre d’antan. Il n’est désormais plus question de rafistolage, mais d’une action plus approfondie.
Hier, certains habitants n’hésitaient pas à parler de la nécessité de reconstruire la ville. Pratiquement, tous les vieux immeubles ont subi des dégâts dont certains ne sont pas apparents.
Les agressions causées sur leurs terrasses par l’installation des citernes d’eau et autres infiltrations d’eaux pluviales deviennent une préoccupation majeure, avait estimé, dès 2011 le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, alors que les tremblements de terre n’étaient pas encore d’actualité. A la faveur des dernières secousses, l’heure est désormais à l’action pour éviter le pire. A.S.

De Quoi j'me Mêle

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