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Téléphérique/Tizi Ouzou

Un suivi et un entretien réguliers

La maintenance, une nécessité pour la sécurité des voyageurs.

La mise en marche du transport en télécabine, connu aussi par le téléphérique, a été un grand soulagement pour les citoyens de la ville de Tizi-Ouzou. Depuis sa mise en circulation, ce moyen de transport est venu en appui aux autres modes de déplacement comme les taxis urbains, les bus et les taxis individuels. Le téléphérique relie plusieurs endroits névralgiques de la commune de Tizi-Ouzou avec des stations dans plusieurs quartiers de la ville des Genêts. De la nouvelle gare située à la sortie sud de la ville de Tizi-Ouzou à Redjaouna, village situé sur les hauteurs de l’ancienne ville, le déplacement en téléphérique est rapidement adopté par les usages du transport d’autant plus que ce moyen permet d’éviter les embouteillages de la ville.
Seul inconvénient, la récurrence des périodes de maintenance qui engendrent des perturbations dans les autres transports terrestres. En effet, ces suspensions de fonctionnement destinées, faut-il le rappeler, à rendre les cabines plus sécurisées et éviter les pannes, sont nombreuses et durent plusieurs jours. Au mois d’avril de l’année en cours, le téléphérique est resté non fonctionnel durant plus d’une semaine pour cause de maintenance. Un arrêt qui succède à un autre intervenu au mois de février et qui a immobilisé les télécabines pendant plus de dix jours.
Pour réduire ces durées de suspension, les responsables de la télécabine adoptent des méthodes basées sur le travail continuel en H24. Les techniciens travaillent en effet jour et nuit pour réparer les pannes constatées ou pour effectuer l’entretien nécessaire. Ce travail est indispensable, rappelle le directeur du téléphérique parce que cette forme de transport comporte des risques pour les voyageurs en cas de problème survenant durant le fonctionnement. Ces périodes d’arrêt pour entretien ne sont pas spécifiques au téléphérique algérien mais plutôt une nécessité dans tous les pays du monde.
Bien se renseigner sur les incidents qui surviennent dans les télécabines en utilisation dans les pays les plus développés, on peut même se réjouir de constater que le nombre de pannes est beaucoup moins important en Algérie. En 2023, au Canada, sur le mont Sulfur, dans les Rocheuses, la presse rapportait que le téléphérique était tombé en panne laissant les usagers suspendus jusqu’à sa réparation. Le journal Ouest France rapporte aussi qu’en France où les télécabines sont utilisées en grande partie dans les stations de montagnes, les défaillances sont nombreuses à être signalées. En février 2011, dans la station de ski de Châtel (Haute-Savoie), une panne de téléphérique avait contraint un touriste à rester suspendu. Au mois d’avril 2024, un accident de téléphérique a fait un mort à Antalya, en Turquie, rapportait France Info qui précisait qu’une télécabine a heurté un pylône condamnant les voyageurs à rester bloqués pendant près de 20 heures.
Il a fallu attendre l’arrivée des réparateurs pour le libérer. Le 29 novembre 2010, dans les Hautes-Pyrénées, ce sont 34 personnes qui ont dû rester suspendues en plein air durant 3 heures dans une température en dessous de 10 °C. Les cabines desservant l’Observatoire du Pic du Midi de Bigorre (Hautes-Pyrénées) étaient tombées en panne sans aucun avertissement à cause d’une mâchoire d’un frein du câble porteur qui s’était malencontreusement fermée. Et l’actualité continue de rapporter des faits relatifs aux pannes qui surviennent dans ce moyen de transport. Ce qui donne toute son importance au travail fait par la direction du téléphérique de Tizi-Ouzou qui est jusqu’à présent l’un des plus performants.

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