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Destinée à encourager et à protéger les opérateurs

Une banque algérienne pour l'export

L'Occident consacre des budgets colossaux dans l'espionnage industriel impliquant le contre-espionnage et les scientifiques.

Sur décision du président de la République, la Banque d'Algérie (BA) vient de donner son aval pour la création d'une banque d'import-export. Une initiative à mettre au chapitre des contributions du président de la République, sur recommandation du Conseil national économique, social et environnemental Cnese, qui vient d'en faire l'annonce. Une initiative qui dépasse son cadre de simple décision économique, censée résoudre des problèmes et de surpasser des difficultés bureaucratiques. En effet, la portée d'une telle décision est à décrypter dans les propos du président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri, qui estime qu'une telle initiative est à même «de protéger les données commerciales de ses clients, tout en évitant leur exploitation par des banques étrangères au profit de sociétés concurrentes». Nasri qui participait à un séminaire organisé par le Cnese à Blida, devait déplorer «l'absence de mécanismes, qui permettent aux opérateurs-exportateurs d'effectuer les transferts des devises de l'intérieur et vers l'étranger sans recourir aux banques étrangères». À ce sujet, il révélera un fait d'une extrême importance, qui pourrait avoir trait à l'espionnage industriel et économique mondial. Les Etats-Unis et d'autres pays de l'Occident consacrent des budgets colossaux dans cette guerre de nouvelle génération, qui implique autant les services secrets et de contre-espionnages, que les chercheurs et les scientifiques. D'ailleurs, l'orateur l'aura clairement souligné: «Un fait (solliciter les banques étrangères) qui permet à ces dernières d'accéder à leurs données commerciales secrètes et de les exploiter au profit d'entreprises étrangères concurrentes», devait-il asséner. Ainsi, en réponse aux nombreuses doléances et sollicitudes des opérateurs économiques exportateurs, la Banque d'Algérie, sur instructions du président de la République, vient d'accéder à la demande de ces derniers. Une mesure qui intervient également, à point nommé pour redonner confiance aux opérateurs et aux différentes acteurs économiques, en quête de décisions courageuses, sincères et réalistes, surtout.
En effet, les décideurs et les responsables du secteur bancaire et financier, se doivent de s'impliquer entièrement dans l'aboutissement de cette nouvelle décision allant dans le sens d'un réel déclic à produire pour la relance de la croissance et de l'économie nationale. Dans ce sens, certains observateurs craignent les lenteurs bureaucratiques, qui pourraient concourir à différer et à remettre aux calendes grecques, la mise en place de cette banque de l'import-export. Un sort fatal réservé à d'autres décisions toutes aussi importantes, restées au stade des déclarations d'intention. Néanmoins, le président du Cnese, Réda Tir, qui semble conscient des enjeux actuels, qui estime que cette décision «est à même de résoudre plusieurs problèmes rencontrés par les opérateurs économiques et des exportateurs algériens», a révélé que «les propositions du Conseil sont en voie de concrétisation. Il ne reste que la création de cette banque».
Tir avait révélé que «la demande formulée, en janvier dernier par le Cnese au président de la République, concernant la création d'une banque d'import-export a été approuvée par la BA, ce qui constitue un acquis important pour les exportateurs algériens», dira-t-il, avant de préciser que «le président a également proposé la mise en place d'une «Maison de l'export»»,et que ses services s'attellent à «la concrétisation de la création de ce projet, sur proposition du président de la République». Selon le responsable du Cnese, «la vision du Conseil en matière d'économie vise à créer une banque d'import-export s'intéressant au financement des projets et la «Maison d'export» ou l'Agence nationale d'exportateurs, qui s'intéresse au volet logistique de l'exportation».
Tir n'omet pas de rappeler des évidences, en estimant que le paysage institutionnel actuel a failli dans ce domaine. «Les instances actuelles sont incapables d'exercer pleinement leurs missions». Pour le Cnese, de telles mesures «s'inscrivent dans le cadre de l'amélioration de la performance institutionnelle». Ajoutant de l'eau au moulin du Cnese, les participants à cette rencontre ont jeté leur dévolu sur la législation relative aux échanges commerciaux.

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