Intégration économique africaine
Une nouvelle stratégie adoptée
Un grand virage amorcé dans la politique de soutien à l’intégration économique africaine.
L'Algérie s'inscrit résolument dans une perspective de catalyseur des investissements, en faveur d'un développement économique durable du continent africain. À cette lignée magistrale, l'Algérie n'a jamais dérogé, au plus fort des crises et des problèmes majeurs qui l'ont secouée .
La visite du ministre d'État, ministre des Industries minières et de la Géologie de la République du Congo-Brazzaville, Pierre Oba, en Algérie s'inscrit dans le cadre de ces choix stratégiques irréversibles, empruntés depuis de longues dates. Appuyé par une forte délégation composée de hauts cadres et responsables du département des industries minières, ainsi que des responsables de la société minière nationale congolaise Sapro Mayoko Sa., le ministre devra bénéficier d'un programme assez important et diversifié, en vue de conclure de réelles opportunités d'investissement et de partenariats bilatéraux. Les domaines visés restent focalisés sur les mines, la géologie et les activités liées, notamment la recherche et développement, la formation continue, etc... Cette intervient suite à une visite du ministre algérien de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, effectuée en mai dernier au Congo. Il y eut également un échange de visites, à travers le séjour en Algérie, du ministre congolais des hydrocarbures, ainsi qu'une délégation congolaise importante. Il est clair que l'Algérie n'a jamais failli à ses engagements, envers le contient que ça soit en termes de solidarité, d'appui au développement ou de défense des intérêts sociaux, économiques et environnementaux du contient dans l'ensemble des tribunes, a priori celles de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'ONU. La crise des populations victimes des déplacements forcés dans l'Est du Congo, n'a pas laissé de marbre l'Algérie, fidèle à ses traditions de solidarité. Sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, des mesures concrètes ont été prises, en vue d'apporter appui et aides substantielles à ces populations. Aujourd'hui, l'Algérie tend à changer de vision, en amorçant un grand virage dans sa politique de soutien à l'intégration économique africaine. La politique visionnaire du président Tebboune a réussi à imprégner un nouveau souffle aux relations bilatérales avec de nombreux pays africains frères.
L'Algérie a, de tout temps, été attachée à entretenir des relations historiques fraternelles, de premier ordre, avec la plupart des pays africains, sans contrepartie aucune, sans chantage et sans fourberie aucune. En plus des foires commerciales et économiques, des expositions permanentes, des échanges commerciaux bilatéraux et multilatéraux, l'Algérie explore perpétuellement, d'autres instruments adaptés en vue «d'élargir l'intégration régionale afin de renforcer les capacités d'exportation des entreprises africaines et d'accroître les échanges avec d'autres pays africains, notamment en facilitant l'ouverture de banques dans d'autres pays pour soutenir les investisseurs algériens», affirmait au mois de juillet 2024 à Alger, Ayman El-Zoghbi, Directeur par intérim du commerce, de l'investissement et du financement des entreprises à la Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank). Avec cette Banque africaine, l'Algérie devrait se projeter dans une nouvelle dimension stratégique d'intégration africaine. En termes d'exhibitions commerciales, économiques et d'affaires interafricaines, l'Algérie s'est déjà placée dans l'orbite continentale. Lors du forum de l'investissement organisé à Alger, en juin dernier, a eu lieu la passation d'accords commerciaux, dont un a frôlé la barre des 600 millions de dollars US (590), impliquant la Confédération des industriels et producteurs algériens, soutenue par Afreximbank, en vue d'envoyer une mission d'exportation en Côte d'Ivoire ou au Sénégal pour la promotion des produits algériens.