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Réactions aux propos d’Emmanuel Macron sur l’Algérie

Une salve d’indignations!

Députés, représentants de la société civile...ont haussé le ton pour dénoncer les déclarations du président français.

Les propos tenus par le locataire de l'Elysée ont fait mal. Des voix continuent de s'élever pour afficher leur désapprobation totale à ces paroles inamicales, ces «agressions verbales». Députés, représentants de la société civile, analystes...ont haussé le ton pour dénoncer les déclarations du président français, dire leur colère, leur indignation. Le chef de l'État est à nouveau épinglé sur des règles de bienséance qu'il semble avoir volontairement ignoré. Et lorsque qu'il est question d'un pays (ex-colonie de surcroît), de son peuple, de son histoire, de sa mémoire, de son identité, il faut s'attendre à ce que la riposte soit plus que vigoureuse. Les déclarations du président français, Emmanuel Macron, sur l'Algérie, sont extrêmement belliqueuses et relèvent d'une méconnaissance des règles de la diplomatie et de la géopolitique, a affirmé le chercheur et analyste politique aux multiples casquettes, Ahmed Bensaada.
«Les propos, non démentis, que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au président Emmanuel Macron, sont extrêmement belliqueuses et gratuites», a déclaré, mardi dernier, depuis Montréal, l'ex-enseignant de l'université d'Oran sur les ondes de la Radio nationale, estimant que les déclarations du président français ne sont pas innocentes. Un constat qui se justifie à travers sa toute récente sortie médiatique où il a prôné l'apaisement. «Il ne s'est pas excusé, il a tourné en rond pour justifier ses déclarations», a relevé le chercheur à l'École polytechnique de Montréal, qui a qualifié d'«insensées» les déclarations d'Emmanuel Macron sur l'Algérie. Elles «épousent les idées d'organisations classées par l'Algérie comme terroristes et aident le Makhzen» a-t-il asséné. Le discours du chef de l'État français avait-il des visées? Les propos tenus par Macron sur l'Algérie ont plusieurs buts, assure Ahmed Bensaada. Quels sont-ils? Le premier objectif est d'ordre politique avec l'approche de la présidentielle française. Il cherche à glaner des voix à l'extrême droite française, a-t-il expliqué. Le deuxième but a trait à la perte de vitesse de l'armée française au Mali, alors que le troisième but ne peut s'expliquer que par «une collusion avec le Maroc», dans un contexte régional de tension avec l'Algérie qui avait décidé, le 24 août dernier, de rompre ses relations diplomatiques avec ce pays voisin, protégé par la France, note l'auteur d'Arabesques, une enquête sur le rôle des Etats-Unis dans les révoltes arabes. Le quatrième but a trait au revers essuyé par la France dans l'affaire de vente de sous-marins à l'Australie, concluera l'analyste. Les organisations et les associations de la société civile ont, de leur côté, réagi aux déclarations hostiles du président français Emmanuel Macron contre l'Algérie par le biais d'un communiqué. Qualifiant ses déclarations d'irresponsables, elles affirment que la sortie médiatique du locataire de l'Elysée représente un «outrage à la société algérienne, à son histoire et à sa nation et d'ingérence flagrante dans les affaires internes du pays dans le but d'attenter à la souveraineté nationale». Ces graves dépassements ne sont qu'«une preuve tangible d'une haine viscérale et d'une nostalgie du passé colonial qui demeurera une tache noire pour la France», notent les rédacteurs du document qui soulignent que «l'Algérie nouvelle, forte de ses institutions souveraines, issues du Hirak populaire authentique et de son Armée nationale populaire, autour de laquelle adhère le peuple, ne se pliera jamais et n'acceptera pas non plus ces harcèlements». Le groupe parlementaire Alliance des députés, a indiqué, pour sa part, avoir fermement désapprouvé les déclarations hostiles du président français à l'égard de l'Algérie qui constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du pays et une provocation attentatoire à l'État, à ses symboles et à son peuple. Une véritable salve verbale dont aurait bien pu se passer le président français. 

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