{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Dessalement d'eau de mer

Une station pour chaque wilaya côtière

Celle de Palm Beach, située à Staoueli (Alger-Ouest), d'une capacité de 5 000 m3 par jour, entrera en service demain.

Le pays est en situation de stress hydrique. La bataille de l'eau est engagée. Sonatrach, poumon de l'économie nationale, monte au front pour relever cet autre challenge.
Un nouveau plan d'urgence, sur instruction du président de la République Abdelmadjid Tebboune, permettant de doter l'ensemble des wilayas côtières d'une station de dessalement d'eau de mer, est en préparation, a annoncé, jeudi à Alger, le ministre de l' Energie et des Mines. Que projette-t-il? Ce plan prévoit, dans sa première phase, la réalisation d'une station de dessalement d'eau de mer d'une capacité de
250 000 m3/j dans la capitale (Alger-Ouest), une autre à Cap Djinet (400 000 m3/j) et une troisième station à El Tarf
(250 000 m3/j), a-t-il précisé. Quelles sont les autres wilayas qui sont concernées par cette opération? D'autres projets sont en phase d'étude et concerneront les wilayas d'Oran, Mostaganem, Jijel, Skikda, Béjaïa et Tizi Ouzou, dans le cadre de ce plan, a fait savoir Mohamed Arkab, affirmant que l'objectif est d'implanter une station de dessalement dans chaque wilaya du littoral algérien. Ces stations de dessalement d'eau de mer, permettront de «contribuer à l'alimentation en eau potable des habitants de ces régions et palier à la raréfaction des eaux superficielles induite par les changements climatiques», a-t-il ajouté. Il faut souligner que trois projets ont été lancés, le 29 juillet, à Bordj El Kiffan, à El Marsa (Alger-Est) et à Corso (Boumerdès).
Les compétences des filiales de Sonatrach, en charge de leur réalisation et leur expérience avérée dans ce type de réalisation, ont été mises en exergue par Mohamed Arkab. Le wali d'Alger annonçait, de son côté, la mise en service, dès demain, de la station de dessalement d'eau de mer de Palm Beach. Cette station située à Staoueli (Alger-Ouest), «a fait l'objet d'une extension en la dotant d'une nouvelle capacité de
5 000 m3/jour et sera mise en exploitation dimanche prochain (demain, Ndlr)», a précisé Youcef Chorfa, en marge de la cérémonie de signature de
lettres d'engagement entre Sonatrach et Cosider canalisation, pour le lancement des projets de trois nouvelles stations de dessalement à l'Est de la capitale. Il faut souligner que le recours à d'autres techniques de mobilisation de cette ressource vitale et précieuse, est devenu impérieux pour augmenter l'offre en eau potable. Le pays n'ayant pas été gâté par le ciel, la pluviométrie s'est caractérisée par un taux de remplissage national des barrages de 44,5% tandis que les 80 barrages actuellement en exploitation fournissent 7,7 milliards de m3, sur l'ensemble du pays, alors que le potentiel national global, en ressources hydriques, ne dépasse pas 23,2 milliards m/3 par an, toutes ressources confondues, avaient indiqué les chiffres de l'Agence nationale des barrages et transferts (Anbt).
Un constat annonciateur, inévitablement, de robinets à sec durant cet été. Ce qui a conduit les pouvoirs publics à imposer une restriction de l'approvisionnement en eau potable.
Le recours aux eaux non conventionnelles est un des moyens pour lesquels ils ont opté pour faire face à ce stress hydrique chronique auquel fait face le pays. L'Algérie est classée au 29e rang des pays les plus touchés par la sécheresse, d'après un classement établi par l'organisation Word ressources institute (WRI). Devant cette situation, le gouvernement a décidé de prendre des mesures pour pallier à ce phénomène, en lançant un programme d'exploitation des eaux non conventionnelles issues du dessalement de l'eau de mer ou encore le traitement des eaux usées, avec pour objectif d'augmenter l'offre nationale d'eau potable. Il faut souligner que le pays fait face, aussi, à un autre phénomène qui exacerbe son stress hydrique: le gaspillage de l'eau.
Un vaste programme a été lancé le 22 mars, programme national baptisé «Eco'Eau 2021» dont le but est de lutter contre toutes les formes de gaspillage. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours