{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le président de l’Anie clashe Makri

«Vous voulez semer le chaos»

Elle estime que ces allégations sont «un appel fallacieux pour semer l’anarchie et le doute».

En réaction aux graves accusations du président de Hamas, l'Autorité nationale indépendante (Anie) a apporté des clarifications vigoureuses et limpides aux propos et accusations proférées. Dans un communiqué ne comportant aucune signature, juste le cachet officiel de l'Anie, les allégations de Makri au sujet de «détournement des résultats», sont rejetées en bloc. Usant d'un ton très nuancé, l'Anie met au défi Makri, sans le citer nommément, d'apporter la preuve de ses accusations. L'Anie promet de «divulguer devant le peuple algérien les résultats du vote... afin qu'il distingue la vérité de la calomnie». Visiblement irrités par de tels propos, les responsables de l'Anie entendent remettre les pendules à l'heure.
Affirmant qu'elle est digne de cette mission qui lui est dévolue, conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi électorale, l'Anie estime que «ces allégations portent atteinte aux valeurs de l'Etat et de la République, et sont un appel fallacieux pour semer l'anarchie et le doute». Qualifiant ces dernières de pratiques classiques habituelles chez ce parti politique, les responsables de l'Autorité nationale des élections prennent ces déclarations et accusations comme une menace directe à leur institution et à l'opération politique en cours. «Les déclarations et communiqués émanant de certaines parties connues pour de telles pratiques et qui sont sans fondement, attentent à l'engagement de l'Anie et à son intégrité reconnue, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, en prétendant qu'elle n'est pas capable de protéger les voix des électeurs tout en appelant le président de la République à assumer la responsabilité», note le communiqué de l'Anie, qui ne porte pas le sceau de Mohamed Charfi. Et d'ajouter que l'Anie a «honoré ses engagements et ses promesses concernant les législatives du 12 juin, conformément à la Constitution et à la loi organique sur les élections, en assurant toutes les conditions et toutes les garanties pour le succès de cette échéance électorale», note encore le communiqué. Relevant «la satisfaction des candidats, des partis et des listes indépendantes», des préparatifs à l'occasion de ces législatives du 12 juin, le communiqué met en relief la mise en place de «toutes les conditions et toutes les garanties qui ont permis au peuple de voter», dans un climat serein.
L'Anie réaffirme son attachement aux valeurs de la République et rappelle ses engagements avec ses partenaires politiques, à travers «la rencontre et le dialogue ouvert avec les candidats aux élections législatives et la signature par ces derniers de la Charte d'éthique des pratiques électorales, en plaçant leur confiance dans l'Anie et dans son processus pour l'instauration des règles de la démocratie électorale». Riche de ses deux rendez-vous électoraux, renforçant «sa compétence et sa crédibilité lors de la présidentielle du 12 décembre 2019 et du référendum sur la Constitution», le communiqué relève que le processus se poursuit «aujourd'hui, aussi, avec la même confiance et détermination, dans l'application des lois de la République prévues dans la loi organique sur les élections». Pour rappel, le président de la formation islamiste, qui se voyait déjà Premier ministre avant même le début de la campagne électorale et continuant sur sa lancée, a réclamé une large victoire lors de ces législatives. Cela avant même l'annonce officielle des résultats par l'Anie, seule habilitée à le faire. Pis encore, s'adressant directement au président de la République, jetant ainsi l'opprobre sur l'institution de Charfi, il a proféré de graves accusations au sujet de prétendues «tentatives de détournement des résultats et un retour aux anciennes pratiques». Le communiqué de l'Anie qui décrédibilise le chef de file islamiste, qualifie la sortie de Makri d' «atteinte à l'éthique de l'État et à l'édification de l'Algérie nouvelle».
Le chef de file du parti islamiste Hamas vient de franchir un nouveau pas dans l'affront aux institutions nationales souveraines, jetant son dévolu sur le processus démocratique en cours, sur la base d'informations non vérifiées.
En proférant des accusations à la légère, Makri a fait montre d'une incapacité politique criarde, à analyser la situation et à mesurer l'ampleur de son acte.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré