{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Programme des start-up

Walid défend son bilan à l’APN

Les différentes mesures d’accompagnement, d’encadrement et de suivi des jeunes porteurs de projets et des start-up innovantes ont été exposées devant les membres de la commission parlementaire.

La stratégie du secteur de l'économie de la connaissance et des start-up, ainsi que le cadre légal et réglementaire de ces entreprises ont été au menu de la séance d'audition de Yacine El-Mahdi Walid, ministre de l'Économie de la connaissance, des Start-up et des microentreprises, par la Commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification à l'APN. Dans son exposé, le ministre a dévoilé les grands axes de sa stratégie de travail de son secteur visant à accélérer la cadence de la croissance des petites entreprises et des start-up. Dans le sillage des mesures préconisées par le gouvernement visant à encourager les entreprises, notamment les start-up, Yacine El Mahdi Oualid a évoqué des mesures de facilitations fiscales dont ont bénéficié quelque 1.000 entreprises, alors que 4.000 start-up sont inscrites sur le site du ministère. C'est le cas de celles activant dans le domaine de l'innovation et des nouvelles technologies, «devant bénéficier des exonérations de l'impôt sur les bénéfices et la taxe sur la valeur ajoutée, dans le but d'assurer le développement de leur performance, ce qui permet d'atteindre un développement économique durable», dira-t-il encore. Quant au cadre juridique, le ministre a révélé qu'un retard important a été enregistré, mais que des mesures palliatives ont été préconisées par son secteur, afin de remédier à ce problème. Il évoquera, par ailleurs, les différentes mesures d'accompagnement, d'encadrement et de suivi des jeunes porteurs de projets et des start-up innovantes. Il estimera qu'au cours des deux dernières années, «une dynamique importante a caractérisé le secteur, notamment dans «le domaine de la facilitation de la création d'institutions par une jeunesse innovante, conformément au programme du président de la République concernant le développement et la diversification de l'économie nationale dans divers domaines». Poursuivant son exposé, le ministre soutiendra que «l'une des tâches les plus importantes de notre ministère, c'est l'accompagnement et le soutien des petites et moyennes entreprises, afin de les aider à surmonter les obstacles auxquels elles sont confrontées». Il affirmera, sur un autre registre, qu'un fonds spécial a été créé pour financer les start-up. Un fonds complètement différent de ce qui a été préconisé jusque-là, selon le ministre, «puisqu'il se base sur la prise de parts dans le capital de ces start-up, pour quelques années», affirmera le ministre devant les membres de la commission parlementaire. S'étalant sur les réalisations de son secteur, il abordera la mise en place de mécanismes et de dispositifs d'aide, d'accompagnement et de suivi des petites entreprises et start-up. Le ministre soutiendra que «le nombre des incubateurs a doublé pour atteindre plus de 60 unités en 2022,alors qu'au niveau des universités du pays, des incubateurs ont également vu le jour avec, en prime, plus de 1 000 étudiants ont bénéficié d'une formation dans ce domaine». Pour ce qui est des questions de financements et la création d'un écosystème favorable à l'émergence et au développement de créneau, le ministre a fait état de dispositions contenues dans la loi de finances 2022, incitant le secteur privé à investir dans les fonds d'investissements prévus par la loi.
La LF 2022 a également introduit des dispositions incitant également les opérateurs privés à constituer des fonds spéciaux privés avec, en outre, des mesures d'incitations fiscales intéressantes, au profit des propriétaires des start-up. Les députés, membres de la commission parlementaire, ont émis un certain nombre d'observations pour ce qui est de la connaissance détaillée du nombre réel d'entreprises en démarrage, ainsi que les obstacles les plus importants auxquels sont confrontés les jeunes porteurs de projets dans la création de leurs entreprises. Les députés se sont, également interrogés sur les critères permettant de prouver le caractère innovant de l'entreprise et d'obtenir un label start-up. Au sujet de l'accompagnement des start-up, ils ont réclamé davantage de contrôle et de suivi de ces opérations, en plus d'accentuer le contrôle du fonds qui a été mis en place. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré