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Alors que le prix du village le plus propre sera décerné le 6 novembre

La culture environnementale s’installe dans les villages

Il y a comme l’impression que les services administratifs concernés n’arrivent pas à suivre la cadence.

Le prix du concours Rabah Aïssat du village le plus propre de la wilaya de Tizi-Ouzou sera décerné mercredi prochain, le 6 du mois de novembre. Plus d’une cinquantaine de localités et de quartiers y prennent part. Les joutes sont ouvertes depuis une année et les encadreurs ont été constamment pour le suivi. Dans ces villages toutefois, après plusieurs années du lancement de ce concours, il s’avère aujourd’hui que la culture de l’environnement s’élargit de plus en plus à des pans entiers de la société. En effet, en plus de ces villages qui sont en course pour le titre, il y a lieu de noter que beaucoup d’autres localités à travers la wilaya activent dans ce chapitre sans pour autant être des lauréates. Il y a justement plusieurs semaines, des dizaines d’habitants de villages sortent les vendredis, afin de nettoyer les ruelles et les routes. Les appels pour des volontariats se multiplient et deviennent de plus en plus nombreux. Les vendredis, les citoyens ne prennent pas la journée pour se reposer mais plutôt pour répondre présents aux appels lancés généralement par les comités de villages. La culture environnementale qui s’installe peut être matérialisée par de nombreux exemples concrets. Certaines localités sont carrément passées au tri sélectif des déchets, dépassant de loin les services concernés. C’est le cas du village Tifra qui a vécu un week-end animé avec une conférence sous le thème du tri sélectif et du recyclage des déchets ménagers. Cette manifestation accompagnée d’exposition et d’un grand volontariat la matinée, a réuni des connaisseurs et des techniciens dans le domaine. Parallèlement au comité de village, c’est l’association locale pour la protection de l’environnement. La conférence qui a été abritée par la djemaâ du village a drainé un grand monde. Toutes les catégories de la population du village Azra étaient représentées entre vieux, hommes, femmes et enfants. Les présents ont assisté à des interventions de plusieurs membres de l’association qui se sont relayés pour expliquer et sensibiliser sur la nécessité de protéger son environnement. Les intervenants s’accordaient ainsi sur l’importance du recyclage et du tri sélectif pour réussir ce volet. Mais hélas, parallèlement à ce dynamisme sans commune mesure des populations, il y a comme l’impression que les services concernés n’arrivent pas à suivre la cadence. Deux faits majeurs mettent en évidence cette difficulté à être à la page, avec des citoyens qui ont atteint une maturité inégalable en matière d’environnement. Le premier indice est le retard que prennent les pouvoirs publics à boucler les dossiers des six entreprises de recyclage. Ces dernières ont déposé des demandes d’agrément depuis plusieurs années, mais aucun indice ne vient pour annoncer la fin de cette attente. Pourtant, ces dernières sont d’une importance capitale. Les entreprises de collecte et de recyclage sont nécessaires pour venir à bout des millions de tonnes de déchets générés, non pas par les ménages, mais par l’industrie agroalimentaire. C’est en effet injuste d’entretenir la confusion, car les déchets qui s’amoncellent dans les quartiers et les routes, ne sont pas le fait des ménages mais de cette industrie qui utilise l’emballage à profusion. Aussi, il devient évident que les retards accusés dans la délivrance des agréments, sont des indices révélateurs que les pouvoirs publics peinent à suivre le rythme des populations. Le deuxième indice est également en rapport avec les pouvoirs publics. Après son inscription au bénéfice de la wilaya de Tizi Ouzou, un incinérateur de déchets divers est toujours en attente. Pourtant, la promesse de dégager l’enveloppe budgétaire nécessaire pour son acquisition a été maintes fois faite par les ministres successifs. Jusqu’à hier, malgré les appels incessants de l’APW aucune oreille attentive ne semble entendre leur cri. L’incinération est indispensable pour résorber les quantités de déchets qui s’entassent au niveau de l’unique CET fonctionnel à Oued Fali.

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