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Pas encore exploité dans le développement du secteur

Un patrimoine en jachère

A Aïn El Hammam, Azrou N’thor est aussi une destination privilégiée pour des milliers de visiteurs.

Le tourisme cultuel est un créneau qui n’est pas encore exploité dans l’industrie touristique nationale en général et en Kabylie en particulier. Des sites riches datant de plusieurs siècles et véhiculant une spiritualité débordante, sont répartis à travers la wilaya de Tizi Ouzou. De la façade maritime jusqu’au flanc Sud du Djurdjura, des lieux sont déjà des destinations privilégiées, et très fréquentées par les Algériens. Mais, malgré tout, l’activité touristique reste complètement déconnectée de ce gisement. En effet, plusieurs sites cultuels sont un exemple vivant de ce que peut être ce créneau si les services concernés venaient à les exploiter. A Tigzirt, sur le littoral de la wilaya de Tizi Ouzou, des milliers de visiteurs se rendent sur les hauteurs de la Crête, cimes des monts qui séparent le littoral du Djurdjura. La destination est très fréquentée les lundis et les jeudis. Sur les lieux, le mausolée d’Azrou Oughedou est dans un état de délabrement lamentable. Malgré les milliers de gens qui s’y rendent, à la recherche de quiétude, aucune opération de réfection n’est encore envisagée sur les bâtisses en ruine.
Le lieu pourrait constituer une destination exceptionnelle si les autorités locales décidaient de le connecter aux divers sites touristiques de la région.
Sur les hauteurs du Djurdjura, à Aïn El Hammam, Azrou Nthor est aussi une destination privilégiée pour des milliers de visiteurs. Les villages qui le prennent en charge actuellement, organisent une ascension sur les lieux, une fois chaque année. Des milliers de visiteurs se rendent sur place, à la recherche de spiritualité et de paix intérieure. Le lieu peut également devenir une destination touristique privilégiée si les services concernés le prennent en charge, un site qui peut enrichir grandement l’offre touristique du Djurdjura.
Les deux sites ne sont qu’un échantillon d’un potentiel encore en jachère pour l’industrie touristique. La présence, sur le territoire de la wilaya, de centaines de lieux du même genre est une richesse certaine qui peut, à elle seule constituer un créneau. Exploitées à bon escient, ces richesses peuvent à leur tour donner lieu à l’émergence d’une activité touristique gigantesque. L’Algérie possède, si des statistiques venaient à être publiées, le plus grand nombre de sites exploitables dans le tourisme cultuel. Leur mise à contribution peut faire renaître également le métier de guide touristique, comme au bon vieux temps.
Enfin, il est à signaler que les destinations touristiques sont nombreuses dans la wilaya de Tizi Ouzou, mais jusqu’à présent seules les plages sont exploitées. Même ces dernières ne sont pas mises à profit pour développer une véritable destination touristique. Les villes d’Azeffoun et de Tigzirt souffrent, en pleine saison estivale de pénuries fréquentes d’eau potable. Manquer d’eau en ladite saison est une chose impardonnable pour des villes qui représentent le plus grand potentiel touristique de la wilaya.

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