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Un faux promoteur à oran

1300 victimes arnaquées

Dans son premier rebondissement, la gérante par intérim a été arrêtée, celle-ci ayant fait l’objet d’un mandat d’amener lancé à son encontre des mois auparavant.

Prévu pour le début de la fin de journée de mardi, le tribunal de première instance d’Oran a estimé juste de reporter à une date ultérieure le procès du promoteur Heddouche, celui-ci étant impliqué dans une affaire reposant sur le faux et usage de faux, escroquerie dont 1300 personnes sont tombées victimes de la gabegie tendue par les cogérants de la promotion immobilière Heddouche. L’épouse a été arrêtée tandis que son époux est toujours en cavale faisant l’objet de recherches. Les victimes sont, dans leur majeure partie, constituées de ressortissants algériens vivant à l’étranger, des joueurs professionnels de football, des magistrats, des juges, des enseignants et d’autres personnalités et fonctionnaires etc. Une telle affaire a éclaté le mois de mars de l’année en cours. Dans son premier rebondissement, la gérante par intérim a été arrêtée suite à un piège tendu par les services de sécurité, celle-ci ayant fait l’objet d’un mandat d’amener lancé à son encontre des mois auparavant. Le nombre des plaignants était tellement nombreux que le parquet a, auditionnant l’accusée principale, dû scinder les victimes en plusieurs groupes pour leur permettre de confronter la mise en cause, selon des sources proches du dossier, pointé du doigt, l’accusant d’avoir joué le premier rôle dans cette scabreuse affaire ayant défrayé la chronique locale. L’accusée principale, l’épouse du patron de la promotion, répondant de ses faits qui lui sont reprochés, a tout de même été auditionnée. Celle-ci, se disculpant dès les premiers rounds de l’instruction, a enfoncé son mari, ce dernier étant en fuite. Cette affaire est truffée d’histoires et de démêlés, sans qu’elle n’aboutisse. Sa recette est constituée d’un mélange des faits ayant dépassé tous les niveaux de l’escroquerie, incontestablement. Elle a vu le jour après que les postulants pour l’acquisition de logements promotionnels et de locaux commerciaux auprès de la promotion immobilière Heddouche Construction, se sont rendus compte qu’ils n’occuperont pas les locaux pour lesquels ils ont casqué rubis sur l’ongle en versant d’importantes sommes d’argent. Dans l’un de ses rebondissements, des actes et des certificats de réservation avaient été donnés en double et en triple. Réalisant qu’ils étaient bel et bien pris dans les filets leur ayant été tendus, les postulants n’ont rien trouvé de mieux à faire pour faire valoir leurs revendications que pointer chaque matin devant les locaux abritant le siège de la promotion et manifester leur mécontentement, d’autant plus que plusieurs dizaines de souscripteurs ont épuisé leurs économies en s’acquittant totalement des versements exigés par la promotion Heddouche Construction. D’autres ont payé des sommes oscillant entre 50 et 80%, tout en attendant qu’ils soient attributaires des clés des biens immobiliers qu’ils ont acquis tels que stipulés par les conventions qu’ils ont ratifiées communément, souscripteurs et propriétaire de la promotion. Tout le contraire s’est produit au grand dam de ces postulants qui, au fil des mois, ne trouvaient plus d’interlocuteur ni savoir à quel saint se vouer, hormis d’organiser des sit-in de protestations durant lesquels ils appelaient le patron de la promotion à honorer ses engagements.

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