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Agressions sur les ouvrages de gaz à Béjaïa

182 affaires en 9 mois

Ce phénomène, qui se répand de plus en plus, coûte excessivement cher à la société.

La Sadeg, concession de distribution de l'électricité et du gaz de Béjaïa, qui éprouve beaucoup de mal à recouvrer ses créances détenues sur les particuliers et administrations, subit en parallèle un autre, celui des agressions sur ses ouvrages. Un phénomène qui se répand de plus en plus et coûte excessivement cher à la société. En effet, depuis le début de l'année en cours, la société de distribution de l'électricité et du gaz de Béjaïa «a enregistré pas moins de 182 agressions sur ses ouvrages de distribution du gaz naturel qui desservent ses clients à travers le territoire de la wilaya de Béjaïa», indique-
t-elle dans un communiqué rendu public hier, précisant que «ces agressions sont réparties comme suit: 52,75% enregistrées sur les réseaux de distribution et 47,25% enregistrées sur les branchements».
«Ces agressions sont provoquées par les entreprises
étatiques et privées qui entament des travaux de terrassement ou de fouilles, sans prévenir nos services (maître d'ouvrage) pour une éventuelle assistance sur le terrain», ajoute la Sadeg dans le même communiqué.
Ce phénomène, qui prend de plus en plus de l'ampleur, influe non seulement sur la qualité de service, de par ce qu'il induit comme coupures ressenties par les clients, mais engendre également une incidence financière qui se résume en pertes de l'énergie gazière non comptabilisée, ainsi qu'aux frais de réparation desdits ouvrages, sans oublier, bien évidemment, le danger de l'insécurité causé à l'égard des concitoyens à travers ces agressions, voire, notamment les explosions, les incendies, etc.
En matière de coût de réparation des ouvrages agressés, la Sadeg de Béjaïa estime celui-ci à plus de 3 000 000,00 DA. Dans le même communiqué, la société de distribution d'électricité et de gaz, lance un appel à tous les intervenants au sol de solliciter ses services pour une meilleure coordination, afin de préserver les réseaux.
La mauvaise coordination entre les différents services agissant au sol se solde, souvent, par des pertes colossales. Les autorisations d'intervention délivrées par les APC et autres institutions, sans avertir ou informer les parties concernées, illustrent ce cas de figure dénoncé par la Sonelgaz.
Souvent, on constate des interventions sur la chaussée qui venait à peine d'être bitumée. Cet état de fait résulte du fait que les maîtres d'ouvrage ne prennent pas le soin d'avertir d'autres intervenants pour réaliser leurs projets avant le bitumage. Ce n'est là qu'un exemple parmi tant d'autres qui, s'il y avait une bonne coordination entre les différentes institutions, l'Etat aurait évité toutes ces inconséquences fâcheuses aux désagréments multiples. 

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