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Pour des activités illicites au sein des campus et des facultés

9 individus arrêtés à l’université de Tizi Ouzou

Finalement, les étudiants n'avaient pas tort de crier au loup dans la bergerie. L'université de Tizi Ouzou est infestée de malfrats et de bandits qui sèment la peur. C'est un communiqué de la police judiciaire de Tizi Ouzou qui vient en apporter la preuve par mille. Après avoir régné en maîtres des lieux sans être inquiétés, des malfrats viennent de tomber dans les filets de la police au sein même de l'université de Tizi Ouzou. Ils s'adonnaient, comme l'avaient, maintes fois, signalé les étudiants, à diverses activités illicites allant hélas jusqu'au commerce de drogue et de stupéfiants dans cette enceinte du savoir et de la science.
En effet, dans un communiqué publié hier, une opération de police dans l'enceinte de la résidence universitaire Hasnaoua, pour traquer ces bandes, a été déclenchée. Conduite par les forces de police de la brigade criminelle relevant du SW.PJ, sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, en coordination avec le parquet local et la direction de l'université de Tizi Ouzou, la traque s'est soldée par l'arrestation de
neuf individus, âgés de 18 à 30 ans, qui s'adonnaient à des activités illicites, créant ainsi un climat d'insécurité dans le milieu universitaire.
Ainsi, le communiqué de la police judiciaire de Tizi-Ouzou indique que des quantités de stupéfiants (drogue) et des armes blanches telles que des couteaux ont été saisies dans cette opération. Une procédure judiciaire a été, par ailleurs, instruite à leur encontre, ajoute le communiqué dans lequel il était précisé que les inculpés ont été présentés au parquet de Tizi Ouzou et ont été mis en détention préventive, pour détention de stupéfiants à des fins de commercialisation, violation d'une propriété immobilière, dégradation d'une partie de la propriété immobilière et port d'armes blanches prohibé. Cette opération est un indicateur suffisant pour donner raison aux étudiants qui tirent la sonnette d'alarme depuis plusieurs années. Ces derniers ont saisi toutes les autorités allant jusqu'à lancer des appels aux walis successifs pour mettre un terme au diktat de ces bandits qui sèment l'insécurité à l'intérieur des campus et des résidences universitaires. Durant plusieurs années, les parents n'ont pas manqué d'exprimer leur inquiétude quant à la sécurité de leurs enfants, surtout les filles, au sein des résidences et des facultés. Une inquiétude justifiée par les nombreux cas d'agressions signalés. Des étudiants et des étudiantes ont, en effet, été agressés par des délinquants dans les facultés et dans les résidences.
À la faculté des sciences juridiques de Boukhalfa, les étudiants étaient les premiers à tirer la sonnette d'alarme. Puis ce fut à Hasnaoua 1, puis à Bastos avant que le mal ne se généralise, parvenant même, au nouveau pôle universitaire de Tamda. Durant les dernières années, le mal a été si grand que des cas d'agressions à l'arme blanche ont causé la mort d'étudiants. Devant cette situation d'insécurité insupportable, les étudiants ont organisé des grèves et des marches pour faire entendre leur cri.

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