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Oran

Arzew se fait belle

Le phare de l’îlot avait servi comme canton stratégique bien avant sa construction par l’émir Abdelkader.

Distante d'une quarantaine de kilomètres à l'est d'Oran, la ville industrielle et pétrochimique d'Arzew se prépare à accueillir les invités des Jeux méditerranéens. Pour retrouver sa vocation touristique, Arzew se fait belle, avant l'entame de la saison estivale.
Un mot d'ordre adopté et suivi par le mouvement associatif et la municipalité qui se sont mis en besogne pour nettoyer rues, ruelles, quartiers et cités, et places publiques, mais également les grandes artères. «La ville d'Arzew a toujours constitué un pole touristique par excellence.
Son centre-ville et son front de mer en sont les témoins», dira le membre d'une association locale, expliquant que «cette ville fait partie de la somptueuse baie d'Arzew qui s'étend de l'ouest de Mostaganem aux confins de Gdyel, en passant par Mers El Hadjadj, (ex-Port-aux-Poules) et Bethioua». Cette baie, certes bétonnée et industrialisée, n'a, cependant, pas perdu son charme, par un éclat pittoresque captivant. À Arzew, l'industrie pétrochimique et pétrolière, nourrissant toute l'Algérie, se conjugue avec tourisme.
Un secteur que la société civile s'attelle à remettre au goût du jour. Pour ce faire, les membres du mouvement social, en collaboration avec la collectivité, tentent de valoriser les atouts de la ville, à l'instar de son ange gardien, le phare de l'îlot d'Arzew, témoin de l'attachement des populations locales à la mer. D'une hauteur de 22,4 m, ce monument, construit en 1848, se dresse magistralement, à l'ouest du golfe d'Arzew et au nord-est du port. Il lance, toutes les cinq secondes, des signaux lumineux rouges visibles à 22 milles marins.
Pour les adeptes des sacs et des ressacs de la baie, ce lieudit «Le Phare» est d'autant mythique. «Il nous apporte du bonheur», indique-t-on. Un véritable havre de paix.
Il constitue également le lieu de prédilection des baigneurs et des pêcheurs de fin de semaine, en quête de repos, après une semaine de labeur, et des touristes s'éloignant du brouhaha des centres urbains, en plus de sa position militaire stratégique.
L'îlot d'Arzew avait servi comme canton stratégique, bien avant la construction du phare, par l'émir Abdelkader, lors de la bataille de La Macta laquelle a été cinglante et un affront historique pour l'armée du général Trézel. La wilaya d'Oran a, dans le cadre des travaux visant à donner un visage esthétique à la wilaya, mise beaucoup sur l'apport du tourisme, de la culture et de l'industrie.

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