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Les travailleurs de l’Eniem de Tizi Ouzou

«Au secours M. le président!»

Les travailleurs de l’Eniem ont signalé que la situation de leur entreprise ne s’est pas améliorée.

Les travailleurs de l'Eniem (Entreprise nationale de l'industrie électroménagère) entrent dans un congé anticipé à partir du 7 du mois de juin prochain. La rupture des stocks de matière première a imposé à la direction de prendre cette décision en attendant le prochain arrivage de pièces détachées à la mi-juillet. Selon un représentant du syndicat des travailleurs, Mohand Amara, les travailleurs qui devaient partir en congé le mois d'août devront sortir en juin pour reprendre le travail à l'arrivée des pièces. Par ailleurs, il convient de signaler que dans une lettre au président de la République, les travailleurs de l'Eniem ont signalé que la situation de leur entreprise ne s'est pas améliorée malgré les changements survenus à sa tête suite au long conflit qui a opposé la direction aux 1 700 travailleurs et qui a fini par le limogeage de l'ancien président-directeur général de l'entreprise. Après une brève période d'optimisme, les mêmes problèmes ont apparu avec des difficultés en matière de matière première ainsi que l'impossibilité de satisfaire à l'obligation d'atteindre un taux d'intégration de 70% pour bénéficier du régime préférentiel qui ouvre la voie aux prêts bancaires. En effet, les représentants syndicaux des travailleurs affirment dans leur lettre adressée au président de la République qu' «après la promulgation du décret exécutif n° 20-31, fixant les conditions d'accès au régime fiscal préférentiel, l'Eniem s'est retrouvée dans une véritable impasse. Et pour cause, le taux d'intégration fixé pour ouvrir droit au régime préférentiel est de beaucoup supérieur à ceux atteints par l'entreprise» citant en exemple, le taux d'intégration exigé par le cahier des charges dans la gamme des produits du froid est de 60% alors que le taux d'intégration réel atteint par l'entreprise avoisine à peine 30%.
Face à cette situation, les travailleurs avertissent que leur entreprise est aujourd'hui dans l'oeil du cyclone «confrontée d'une part à de sérieuses difficultés financières et d'autre part totalement bloquée par les conditions drastiques du cahier des charges contenu dans le précédent décret exécutif». Ces derniers alertent qu' «à défaut de disposer dans l'immédiat d'un fonds d'investissement conséquent qui lui permettrait de se mettre au diapason des nouvelles exigences réglementaires, l'entreprise sera condamnée à disparaître».
C'est pourquoi, au lieu de rester dans les fausses solutions, les représentants syndicaux des 1.700 travailleurs, font appel directement au président de la République afin d'intervenir pour débloquer la situation qui met en péril des dizaines de milliers de familles.
Considérant l'intégration comme un processus long qui nécessite des moyens ainsi que le transfert technologique, ces derniers préconisent une phase préparatoire car, estiment-ils, les entreprises ne sont pas encore prêtes pour relever le défi d'atteindre 70% du taux d'intégration.

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