{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’œil au Palais

Blida, Blida mon amour !

Sur toutes les cours de justice du pays, une seule a longtemps servi les auteurs de dépassements et autre hogra à l’encontre des citoyens, même flanqués des plus grands avocats du coin. Il s’agit de celle de Blida, avant sa séparation d’avec Tipasa qui a sous sa coupe Chéraga dont on disait, histoire de rigoler, qu’elle dépendait de la « cour du Club des pins » ; cela faisait rire, évidemment, mais devant ce déni de justice, il fallait se griffer la face avec les
10 doigts des mains ! Il a fallu la Constitution de 2016 pour que la justice soit ! Et encore !
L’ex – puissante cour qui englobait pas moins de neuf tribunaux à l’envergure de véritables cours de l’intérieur du pays. Allons-y : citons – les pour l’Histoire : Blida, Boufarik, Larbaâ, El Affroune, Koléa, Chéraga, Tipasa, Cherchell et Hadjout. Actuellement, cinq sont passées du côté de Tipasa.
La ville des Roses (ou de ce qu’il en reste) peut désormais respirer, avec les quatre tribunaux restants (Larbaâ, Boufarik, El Affroune et Blida) les intérêts ayant disparu, il y a moins de magouilles et de coups bas!
La justice a repris sa place, surtout avec la nomination de Abderrazek Bensalem à la tête de la cour, au grand bonheur des justiciables enfin libres de poursuivre quiconque... sans pour autant craindre les intempestives interventions musclées des bandits désormais muselés avec l’avènement du hirak ! Mais la cour d’Alger perd dans la foulée, en la personne de Bensalem, un grand magistrat, maîtrisant à souhait le pôle judiciaire d’un gabarit que peu de juges peuvent étaler.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré