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Mauvaise gestion et dilapidation des deniers publics

Ce que cache «Constantine, capitale de la culture arabe»

La justice vient d’ouvrir le dossier de la corruption relatif à l’évènement «Constantine, capitale de la culture arabe 2015».

Trois mis en cause ont été présentés par les enquêteurs de la police judicaire devant le représentant du ministère public dont un entrepreneur et un haut cadre occupant un poste important dans une société étatique. Les accusés ont été inculpés après d'intenses investigations et devront répondre d'acte de corruption devant la justice entre autres, octroi et réception d'avantages illégaux, manipulation dans les marchés publics et malversations dans les conventions. Il s'agit d'un lourd dossier qui a nécessité des enquêtes approfondies avant qu'il ne soit remis à la justice. À cela s'ajoutent les dossiers de l'aérogare internationale Mohamed-Boudiaf, du pont géant Transrhumel Salah-Bey et de l'Agence de la Banque nationale d'Algérie (BNA), qui ont fait également l'objet d'investigations et enquêtes poussées des services de la police judiciaire de Constantine dont dépend la brigade économique et financière. Dans ce dossier, rappelons l'audition de l'ex-Premier ministre Noureddine Bedoui, de l'ex-ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, et plus tard du ministre des Transports entre 2008 et 2013, Amar Tou, dans justement ce qui concerne l'aérogare internationale Mohamed-Boudiaf. On croit savoir, également, que d'anciens hauts responsables de l'État et d'autres cadres supérieurs et intervenants dans la réalisation, le suivi et la direction de ces projets ont été convoqués. Le nom de Sami Bencheikh El Hocine, commissaire de l'évènement revient le plus souvent, mais on n'en sait pas plus aux côtés aussi de noms d'anciens responsables qui ont supervisé l'événement «Constantine, capitale de la culture arabe 2015, dont il est fait mention de plus de 6.000 milliards de centimes, également cités. De nombreux projets inscrits en la circonstance n'ont jamais été achevés alors que d'autres ont tout simplement été abandonnés à mi-chemin, à l'image de la revue Maqam et dont les journalistes n'ont pas été payés durant les trois derniers mois et remerciés comme de vulgaires personnes, du salon des expositions, également à réaliser dans le cadre de ce rendez-vous, l'aménagement des espaces verts, l'embellissement des bâtisses, des travaux de réaménagement qui devaient toucher les routes et les trottoirs, enfin un tas de projets dont l'enveloppe financière a été allouée et qui ne verront jamais le jour. Par ailleurs, il est à rappeler que les présumés accusés dans les affaires de corruption et ayant fait l'objet d'enquêtes minutieuses par les instances compétentes durant plusieurs semaines, voir mois, les dossiers des trois ex-walis de Constantine, Abdelmalek Boudiaf, Noureddine Bedoui et Abdelssamie Saïdoun dont les dossiers ont été ficelés et envoyés à la Cour suprême, avons-nous appris de sources très bien informées. L'enquête déclenchée par les services de sécurité concerne la gestion des trois présumés accusés au niveau de la ville de Constantine, notamment les dossiers relatifs au foncier et aux différents projets lancés lors de leurs mandats respectifs, mais aussi avons-nous appris en raison des surcoûts de certains projets. Si rien n'a encore été révélé sur la gestion de Saïdoun ni sur les tenants et les aboutissants des projets qu'il a supervisés, l'on sait déjà comme rapporté dans nos précédentes éditions que, aussi bien Bedoui que Boudiaf ont été auditionnés par la justice au sujet, comme cité plus haut, du scandale de l'aéroport international de Constantine, en leur qualité d'anciens chefs de l'exécutif de la ville des Ponts.

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