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Tizi Ouzou

De nouvelles lignes de transport s’imposent

Les villageois de la commune de Boudjima, dans la daïra de Makouda, vivent une situation très difficile.

La commune de Boudjima n'a encore pas de liaison directe avec le chef-lieu de sa daïra. Depuis des années, les citoyens qui veulent se rendre au chef-lieu de leur circonscription administrative doivent hélas, demander les services des clandestins, seul recours possible pour les personnes qui sont dans l'obligation de se faire délivrer des documents administratifs au niveau de la daïra, située pourtant à quelques kilomètres seulement. Aussi, devant cette absence totale des élus de la commune et des services de transport, les citoyens ont improvisé un arrêt au chef-lieu, qui s'élargit de jour en jour.
Jusqu'à présent, les villages de la daïra de Makouda devaient emprunter les lignes de transport reliant la localité au chef-lieu de la wilaya pour se déplacer, même dans leur commune, À Tala Bouzrou, pour pallier l'inexistence de transport pour rallier le village et la petite ville de Makouda. Pourtant, l'APC et tous les services administratifs se trouvent là. Afin d'y parvenir, les villageois devaient attendre un éventuel transport vers Tizi Ouzou qui aurait encore une place pour aller à Larbaâ Makouda et de là, prendre un autre transporteur qui relie Tizi Ouzou à Tigzirt... s'il a encore une place vide.
Cette situation, difficile, est pire pour les villageois de la commune de Boudjima, la daïra de Makouda. Les citoyens doivent quotidiennement faire face au même labyrinthe pour y arriver. Prendre une autre destination et faire des escales est une obligation pour tout citoyen qui doit se rendre au chef-lieu de daïra. Comme les autres villages, ceux de Boudjima ont réussi à créer des lignes en imposant leurs besoins. Des arrêts se sont créés, comme à Tala Bouzrou et d'autres villages. Des fourgons font la navette pour rallier le chef-lieu et les autres villages. C'est le même constat dressé au niveau du chef-lieu de daïra où plusieurs arrêts sont créés. Aujourd'hui, cette difficulté à rejoindre le chef-lieu n'est plus qu'un souvenir. Un soulagement qui tarde à venir pour les citoyens de Boudjima qui sont encore dans la même situation.
Pourtant, les petites lignes inter-villages sont très utilisées par les populations après la mise en place du nouveau plan de circulation transport de la ville de Tizi Ouzou. C'est pourquoi les services de transport sont appelés en urgence à s'intéresser à la régulation de ces lignes.
Pour le moment, un grand nombre de transporteurs travaillent clandestinement, avec tous les dangers que cela comporte pour les voyageurs. Les élus, de leur côté, même s'ils ne sont pas dotés d'instruments juridiques leur permettant de créer de nouvelles lignes, doivent au moins faire pression sur les services concernés pour faire leur travail sur le terrain et non dans les bureaux. Aujourd'hui, en effet, la réalité économique qui a évolué à fait naître le besoin de lignes, d'où la nécessité de suivre cette évolution, en créant de nouvelles nécessaires à cette évolution économique.

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