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L’échauffement, à bout de souffle

Il reste du 16 octobre 2021, au 23, moins d'une semaine. Cette fente nous sépare du scrutin du bâtonnat d'Alger. Lorsque nous approchons les «robes noires», il y a comme un réel plaisir pour nos interlocuteurs, à répondre, même par des propos qui brillent par l'indifférence. Certains d'entre eux iront jusqu'à dresser un véritable réquisitoire, pour dire «leur aversion» à parler d'un magnifique corps, rendu «insupportable et rejetable» du seul fait que durant toutes les deux dernières décennies, alors que la «bande» s'étirait et en tendant ses tentacules vers les caisses de l'État, et malgré le hurlement des «sirènes-populaires», rien n'a été entrepris par les «occupants du seul espace démocratique», mis à part les quelques éternels opposants aux différents régimes qui se sont succédé! rugit un jeune avocat-hirakiste notoire-opposant à vie au système actuel, qui n'a pas manqué, cependant, de demander à garder l'anonymat! Me M'hamed Yahia-Messaoud, l'avocat de la rue «Abane Ramdane», légèrement fatigué, nous avouera qu'il attendait, avec impatience le 23 du mois pour apporter son expérience à la profession, et la soulager du poids de la transmission du flambeau aux jeunes «robes noires». Me Amine Sidhoum, même s'il ne dit pas être intéressé par les élections, affirme ses sympathies aux nombreux confrères qui luttent chaque jour pour l'indépendance de la justice. Approchée pour nous donner ses impressions, cette bonne et sacrée Me Ouahiba Dehidah, s'est montrée volubile dans sa déclaration, où elle met en exergue, d'abord le fait qu'elle est d'office, «pour une certaine continuité à la tête du barreau d'Alger, en l'occurrence la réélection de Me Med-Hassan Baghdadi, qui est bien placé pour être le futur bâtonnier, au même titre que le grand et franc lutteur pour arriver au poste de bâtonnier d'Alger, Me Saddek Chaïb, ou bien, l'autre batailleur, Me Chérif Lakhlef ou encore le discret, Me Khemissi Zéraïa, ou Moenes Lakhdari. Ces derniers sont certes, sympas, mais je préfère le plus ancien, celui qui connait les «monts et les vaux» de la profession, outre le fait qu'il maîtrise bien la situation, lorsqu'un bras de fer oppose la chancellerie aux avocats! Il a toujours été intransigeant, honnête, dur avec lui-même et avec les autres, lorsqu'il s'agit de défendre les droits de la défense», balance avec un large sourire, Me Dehidah, qui retournera les talons, sur le métro, pour le boulevard «Chahid Fernane Hanafi» au Ruisseau, où l'attend, vers les14 heures, une triste et grave affaire d'escroquerie, son client étant évidemment, la victime!
Me Mouloud Boubekeur, le vieil et sympathique avocat d'Alger-Centre, se dit certes, préoccupé par le destin de la profession, mais qu'à son âge, il préfère désormais, laisser la place aux jeunes, mieux placés et plus motivés pour la démarche du futur bâtonnat qu'il espère à la hauteur des espérances des jeunes loups, ceux-là même qui jonglent avec les nouveaux outils de travail, dignes du XXIème siècle.

De Quoi j'me Mêle

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