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Béjaïa

La gestion du port revue

Cette infrastructure s’est inscrite dans une dynamique de progrès à court, moyen et long terme.

Le port de Béjaïa est au coeur des préoccupations des pouvoirs publics. Les procédures qui apporteraient plus de flexibilité et d'efficacité aux activités du port, en adéquation avec les tendances économiques du pays, reposant essentiellement sur un accompagnement efficace des opérateurs économiques, ont été au centre d'une visite inopinée effectuée avant-hier par les autorités de la wilaya.
Les agents économiques, ainsi que les transporteurs de marchandises ont eu, ainsi, l'occasion de faire part de leurs préoccupations et d'écouter les responsables développer toutes les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes et éliminer ces obstacles. Dans le sillage des échanges, le chef de l'exécutif a rassuré les opérateurs sur le fait qu'il s'efforce d'assurer toutes les conditions appropriées pour soutenir le mouvement économique local, rappelant de nombreux projets qui ont été lancés au port de Béjaia. Calui-ci est, depuis de longues années, l'un des plus dynamiques au niveau national, sans pour autant qu'il soit protégé des soucis dont souffrent généralement tous les ports, en particulier la congestion de leurs espaces, qui semblait insoluble jusque-là, dans le contexte national. Des efforts sont déployés par le management de l'Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB) pour les faire émerger à travers une série de projets en cours de réalisation ou prévus dans un futur plus ou moins proche, en fonction de la complexité de la tâche ou des moyens financiers à engager. Avec un trafic global de 12,10 millions de tonnes en 2023, le dynamisme du port de apparaît à travers les statistiques relatives au trafic des marchandises, l'attente en rade ramenée à 0,23 jour en 2024. Pour l'année en cours, le trafic a atteint 4,15 millions de tonnes (+5%) durant les quatre premiers mois. Le trafic des conteneurs a atteint 232 708 EVP. Le séjour moyen à quai d'un navire porte-conteneurs est de 3,54 jours, tandis que le séjour moyen d'un conteneur au terminal est de 15 jours, sachant que le rendement s'est stabilisé autour de 16 EVP/heure. Dans sa quête de rapprochement aux standards internationaux, l'EPB s'est lancée dans une dynamique de développement des infrastructures portuaires et leur adaptation aux nouveaux types de trafic. Pour un montant de
2.396 milliards de dinars, des travaux ont été lancés pour l'augmentation des capacités d'entreposage (2 300 m²), la réhabilitation des terre-pleins des postes 13 et14 (8 300 m²), et la sécurisation du quai Casbah, avec un taux d'avancement actuel de 63% et une réception prévue au dernier trimestre de l'année en cours, avons-nous appris.
L'EPB se prépare également à l'exportation du minerai de zinc et autres flux que l'usine de trituration de graines oléagineuses ne manquera pas d'induire.
L'EPB s'était aussi dotée d'une zone logistique extra-portuaire située à Bouira et l'installation d'un laboratoire intégré pour le contrôle des produits alimentaires transitant par le port de Béjaïa. Globalement, le plan de développement du port de Béjaïa, d'un montant de 160 milliards de dinars, comprend la réalisation du dragage des trois bassins du port, le confortement de la passe, du quai Casbah et l'uniformisation du mode d'accostage. À moyen terme, il est question de réaliser 12 postes à quai, de gagner 72 ha de terre-pleins et une jetée de 3 530 mètres linéaires. Quant au long terme, l'entreprise envisage la réalisation d'un port, d'une marine, l'extension du port de commerce et même le déplacement du port pétrolier. La digitalisation des procédures et de la gestion portuaires est bien avancée, à travers la mise en place de la plateforme numérique Alces. D'autres systèmes électroniques sont en cours d'élaboration, à l'instar de la e-facturation, la convergence de placement des navires, l'affectation des moyens humains et matériels, et la gestion des flux de camions qui se fait en collaboration avec le club scientifique de l'université de Béjaïa.
L'EPB envisage de réaliser l'électrification des quais afin d'alimenter les navires qui, pour l'heure, doivent générer leur propre électricité en consommant du fuel, ce qui est nuisible à l'environnement, en raison de la pollution chimique et sonore induite, dommageable pour la ville et le citoyen de Béjaïa.

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