{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Deux jours à Sétif

La montagne, l’Histoire et l’art de vivre

La beauté époustouflante du décor de ses montagnes aux hivers rudes, demeurées à l’état sauvage, ses terres fertiles regorgeant d’eau de source cristalline fraîche ou chauffée naturellement par Dame nature, et ses trésors qui restent à découvrir, comme ceux qui témoignent des premières traces de l’homme en Algérie. Ce sont quelques- unes des potentialités touristiques qui font de Sétif un pôle touristique par excellence.

Une histoire d'amour commence toujours par un coup de foudre. C'est le sentiment qui frappe les visiteurs. wilaya de Sétif, qui tire son nom du mot berbère Zdif (terres fertiles), est réputée pour être «le grenier à blé» du pays. Ses terres noires fertiles et généreuses, culminant à plus de 11 000 m d'altitude, offre une quiétude et calme réparateur. Et ce n'est pas seulement les grandes étendues de verdure durant l'hiver et qui virent au jaune d'or en été. La particularité céréalière de Sétif est établie. Mais cette région magique n'est pas qu'agricole. Elle renferme d'autres trésors, tout autant surprenant au regard de n'importe quel être humain, même le plus averti.
Disons-le clairement, Sétif est aussi belle et ensorceleuse par son large panel de monuments et de vestiges. Mais il faut faire montre d'une réelle volonté. Car Sétif ne s'offre pas sans sacrifice. Et pour cause, le grelottement que provoque le vent glacial soufflant de partout est la première sensation qu'on éprouve à l'approche de la ville de Aïn El Fouara. Mais cette belle région sait recevoir et s'adoucir pour les grands amoureux de la nature et de l'Histoire. En effet, au fil des saisons, les températures deviennent parfaitement supportables. Un fait qu'on doit aussi à l'accueil chaleureux, convivial et bienveillant des Sétifiens fait oublier le froid. L'hospitalité non feinte est frappante. D'ailleurs, une dame rencontrée à notre arrivée et avec qui on a sympathisé, nous a offert un petit souvenir pour, dit-elle se rappeler toujours de cette ville: un petit geste qui témoigne de l'amabilité des Sétifiens. Et ce n'est là qu'une partie de l'âme de la capitale des Hauts-Plateaux, puisque, la générosité n'est pas spécifique qu'aux êtres humains.
Cette ville millénaire vit au rythme de ses ruisseaux, fontaines et sources. La terre s'ouvre au centre-ville pour offrir au visiteur une eau cristalline et fraîche. A leur tête, Aïn El Fouara. C'est la plus célèbre des fontaines. Elle est érigée au centre de la ville. On dit que «celui qui boit de cette fameuse source finit toujours par revenir à Sétif». Un dicton qui provoque la soif des visiteurs qui affluent sur les lieux. La fontaine Aïn El Fouara fascine les gens comme par magie. Tout le monde en profite pour immortaliser par des selfies, le moment de pur bonheur qu'il ressent face à la statue de «la Belle dame», juchée sur un rocher haut de plus de 2 mètres. Une oeuvre d'art qui a résisté à «la bêtise humaine», et qui défie encore le temps!
Il est interdit de s'approcher trop de cette oeuvre d'art qui a fait, plusieurs fois, l'objet de tentative de vandalisme.
Elle est, aujourd'hui, placée sous surveillance policière. Un groupe des services de sécurité de la ville veille au respect des gestes barrières anti-vandalisme! Et c'est tant mieux comme ça! La statue témoigne d'une des empreintes architecturales de l'ère d'antan qui donne du charme à cette ville moderne. Sétif, ce n'est pas seulement, Aïn El Fouara. C'est une wilaya qui offre du tourisme à tout un chacun. Dans ce reportage, nous allons vous faire découvrir la capitale des Hauts- Plateaux, comme vous l'avez jamais vue avec ses trésors cachés, qui font d'elle une destination à inscrire en gras dans votre agenda.
Le tramway ou la touche de modernité
Le tramway de la ville passe devant cette fontaine. C'est en fait l'une des combinaisons entre l'histoire et la modernité de cette ville qui en a fait rêver plus d'un. Ce moyen de transport est, faut-il le noter, peint en rouge, en hommage aux martyrs du 8 mai 1945. Un hommage à la mémoire des victimes «de la sanglante répression» commise par la France.
Le tramway en restera ainsi le témoin pour les années à venir. Il traverse la Place qui porte le nom des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata.
Une stèle commémorative à l'effigie de Bouzid Saal, le premier martyr de ces massacres est érigée sur place. La deuxième source d'eau fraîche se trouve à quelques mètres plus loin, précisément à l'avenue du 8 Mai 45. Elle s'appelle «La fontaine aux escaliers». L'eau y coule à longueur de journée. Un miracle en ces temps où l'eau se fait rare dans les robinets. L'endroit est également très convoité pour sa baraka «bénédiction». Selon une légende: «Celui qui boit de son eau se mariera.» Ce qui attire beaucoup de jeunes, comme nous l'avons constaté de visu sur place. En fait, en plus des légendes, l'histoire de la ville est mise en lumière pour attirer les visiteurs. Sétif est la terre privilégiée de la mosaïque antique. Elle réserve encore d'autres surprises. Le centre-ville abrite le premier musée construit dans le pays. Les passionnés d'histoire sont nombreux à venir admirer les découvertes archéologiques et préhistoriques d'Aïn Boucherit.
Un musée à ciel ouvert
Une partie des preuves d'existence d'une très ancienne présence de la civilisation acheuléenne en Afrique du Nord est présente dans cet édifice. Il s'agit d'outils lithiques en pierre taillée et d'ossements fossiles d'animaux. Des traces qui datent de 2,4 millions d'années. Aïn Boucherit est classée 2e dans la short-list des sites catalogués comme berceaux de l'humanité, après la région éthiopienne de Gona, vieille de 2,6 millions d'années. Le musée en question regroupe toutes les civilisations qui sont passées par l'Algérie.
Les objets d'archéologie que l'on découvrait, ici et là, à travers l'ensemble des ruines romaines sont exposés dans les allées du jardin de l'Emir Abdelkader. La cité antique de Djemila classée patrimoine mondial par l'Unesco est un autre site à visiter au minimum, une fois dans sa vie. La beauté et les potentialités millénaires que recèle cette wilaya, ne peuvent se compter sur les doigts d'une seule main. Les visiteurs qui sont en quête de se relaxer, affluent vers l'incontournable commune de Hammam Sokhna. Des stations thermales y poussent ici comme des champignons. Confort, tranquillité et plaisir sont offerts aux visiteurs à des prix raisonnables, selon le commun des personnes rencontrées au niveau du Complexe touristique de Azzam. L'eau qui coule des cabines pour bain thermal du complexe sont naturellement chauffées par la chaleur terrestre. Ce complexe est une véritable oeuvre de civilisation, obéissant aux normes internationales en matière de développement des activités thermales. La wilaya compte 11 complexes thermales. Une halte sur place a été celle d'une remise en forme par excellence.
Déconfinée, Sétif retrouve son dynamisme
Les clients des stations thermales de Hammam Sokhna ne sont pas les seuls à être satisfaits. La levée totale du confinement, il y a une semaine est une bouffée d'oxygène pour les citoyens et un soulagement pour l'ensemble des commerçants sévèrement pénalisés par la pandémie de Covid-19. Après un an et demi de confinement, Sétif a en effet retrouvé une vie normale. Cette wilaya connue pour sa dynamique économique et ses activités commerciales, et touristiques accueille de plus en plus de visiteurs. Les capacités d'accueil hôtelières dans la wilaya, seront prochainement renforcées par la réception de 5 400 lits supplémentaires. Cela se fera à travers la mise en service de 48 nouveaux établissements d'hébergement touristique, en cours de réalisation dans plusieurs localités de la wilaya.
C'est ce que nous avons appris sur place du directeur local du tourisme, Kamel Tighza. Le même responsable a fait savoir que la wilaya est actuellement classée 3e à l'échelle du pays, en termes de capacité d'accueil, avec 5 600 lits, répartis sur 88 hôtels.
La wilaya connue pour sa dynamique économique et ses activités commerciales, et touristiques attire et fascine. Le tourisme de montagne dans la wilaya ne suscite toujours pas l'intérêt qu'il mérite. Pourtant, on y découvre des résidences et des hôtels qui valent vraiment le détour, à l'exemple de la résidence d'El Babour. L'endroit offre une vue spectaculaire des monts de Tizi N'Becher, qui fait partie de la région de la petite Kabylie. On est juste à quelques kilomètres de Kherrata. Un endroit unique d' une beauté à couper le souffl

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré