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Tizi Ouzou

La récolte oléicole bat son plein

La baisse de production risque d’être de moitié. Les conséquences des incendies meurtriers ayant ravagé la région durant l’été 2021 se font toujours sentir.

La campagne oléicole vient d'être lancée officiellement, mais les prévisions ne sont pas encourageantes pour cette année. Il est clair et visible sur le terrain que la production est en baisse de façon significative allant dans certaines communes jusqu'à atteindre les 50%. Selon des chiffres émanant de la direction des services agricoles, la production prévisionnelle est de 6 millions de litres contre 11, 9 millions l'année passée. Cependant, cette faible production prévue ne semble pas impacter significativement les prix appliqués.
Les prix de la trituration varient toujours entre 700 et 1000 dinars le quintal trituré alors que les prix du litre d'huile d'olive se maintiennent encore dans la fourchette de 600 à 800 dinars.
Cette baisse, explique-t-on, est due à plusieurs facteurs. En premier lieu, les services agricoles évoquent le facteur lié aux caractéristiques de l'oliveraie locale dominée par la variété Chemlal qui s'étend sur 90% du patrimoine. Cette variété est caractérisée par l'alternance annuelle de la productivité qui est abondante une année sur deux. Parmi les facteurs ayant conduit à cette baisse significative figure également l'impact des incendies qui ont ravagé la région durant l'été 2021. De grandes surfaces d'oliveraies avaient, pour rappel, été anéanties par les flammes.
Des dizaines de milliers d'arbres partis en fumée alors que les nouveaux plants n'ont pas encore atteint la phase d'exploitation. Bon gré, mal gré, cette année, la récolte se déroule dans de très bonnes conditions techniques et climatiques étant donné que l'accalmie sur le plan météorologique permet aux familles de s'occuper de leurs oliveraies. Une récolte qui se fait de plus en plus par les moyens matériels modernes contrairement aux années précédentes. Dans les champs, même si la récolte n'est pas bonne cette année, l' ambiance est toujours au rendez-vous. Les familles se regroupent et se rendent en groupes dans les champs. En ces journées ensoleillées, les processions se multiplient, surtout les week-ends lorsque les enfants ne sont pas à l'école. Il faut dire que les familles s'empressent de clôturer la récolte avant l'arrivée du grand froid. Par ailleurs, il convient de rappeler que la filière connaît une grande dynamique depuis quelques années, mais sans pour autant hélas atteindre tous les objectifs de développement espérés. L'huile d'olive de la région ne parvient pas encore à se faire une place sur les marchés national et international. Malgré les quelques initiatives louables de certains producteurs qui ont d'ailleurs gagné de prix à l'international, il n'en demeure pas moins que la commercialisation reste encore au stade primitif et rudimentaire. Ce produit, qui n'a pas sa place de choix sur les étals,souffre toujours de l'absence d'une véritable industrie agroalimentaire.
En effet, l'huile d'olive se vend encore avec le bouche- à-oreille alors que les huileries qui ne parviennent pas encore à tisser des réseaux commerciaux efficaces continuent de suivre ces méthodes traditionnelles. Le produit est encore vendu dans les bouteilles rejetées par l'industrie des eaux minérales.

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