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El Taref

Le diktat des solariums a la peau dure

Si autrefois les vacanciers se rendaient à la plage pour se détendre, aujourd’hui les bords de mer sont devenus un lieu de stress.

L'insécurité et la provocation sont le menu des estivants en quête de vacances sur les plages de la wilaya d'El Tarf. Dès l'ouverture de la saison estivale 2021, les «parkingueurs» et les solariums ont pris leurs marques autour des plages de la wilaya. À El Kala, cette ville côtière au nord-est de la wilaya d'El Tarf où les choses ne se passent pas aussi bien que cela est supposé être. Depuis l'ouverture officielle de la saison estivale, la situation sur cette plage et toutes les plages de la région, ne cesse de faire polémique et de susciter le mécontentement des baigneurs. Dès leur arrivée, ces derniers sont taxés au parking, alors qu'il y a une circulaire qui l'interdit formellement. Mais si par malheur ils refusent de payer, ce sont leurs voitures qui subissent les représailles. Arrivés sur le sable, on leur impose la location du parasol, la table et les chaises. Même cas de figure sur toutes les plages de la wilaya, où le spectre du diktat des loueurs de parasols, continue de tarauder l'esprit des estivants en quête de repos. La location des parasols, qui demeure un véritable casse-tête, nécessite une plus grande rigueur dans sa gestion, sachant que la désignation des administrateurs des plages n'a pas donné le résultat escompté, car inefficace, selon les témoignages de nombreux estivants. Ces vacanciers dont la grande majorité s'est détournée des côtes d'El Tarf, vers les plages de la wilaya d'Annaba. D'autres ont préféré mettre le cap sur les plages rocheuses pour échapper à cette extorsion de fonds et surtout à l'insécurité qu'ils encourent.
En effet, ces solariums et autres gardiens de parkings, pour la plupart des repris de justice, imposent, souvent par la force, leur volonté, obligeant ainsi, les familles à louer les parasols, les tables et les chaises, pour 500 et 1 000 DA. Même si les familles ont leur propre matériel de plage, elles ne peuvent pas l'installer, car les plagistes installent leur matériel payant près de l'eau, contraignant les estivants équipés à étaler leurs serviettes derrière eux. Une transgression de la loi souvent constatée à travers toutes les plages de la wilaya et qui, parfois, conduit à de violentes altercations entre plagistes et estivants, qui refusent ce diktat.
Pour y remédier, les autorités locales de la wilaya d'El Tarf, le wali en l'occurrence, ont donné instruction pour éliminer le phénomène du squattage des plages et assurer la gratuité d'accès. Selon une source relevant de la wilaya d'El Tarf, Harfouche Benaraâr, chef de l'exécutif, a instruit les services administratifs et sécuritaires de la wilaya, de procéder à des descentes pour débarrasser les plages, des délinquants et des voyous, qui imposent leur diktat, exploiter illégalement les plages. Notre source a indiqué que le wali d'El Tarf veille minutieusement à l'application rigoureuse de la loi relative à la gratuité d'accès aux plages. En ce sens, tout dépassement est passible de poursuites judiciaires. À cet effet, le commis de l'Etat a donné l'ordre de réprimer tout contrevenant en le livrant aux instances juridiques. Sont concernés par cette instruction, tous les secteurs, dont les communes côtières, pour lutter contre cet agissement pouvant compromettre la saison estivale. Pour le premier responsable de la wilaya d'El Tarf, procurer les meilleures conditions de détente et de sérénité aux estivants se place au sommet des facteurs de la promotion du tourisme. C'est pourquoi le concours des efforts des différents secteurs et le déploiement des services de sécurité tout le long des plages autorisées à la baignade, relève d'une politique visant à donner un nouvel élan au tourisme à El Tarf, sauf qu'il est à craindre que ces recommandations ne butent sur une réalité maîtrisée par les propriétaires des solariums. 

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