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Élections locales à Béjaïa

Le RCD et le FFS se tournent le dos

Le RCD et le FFS, deux partis les plus influents en Kabylie, rééditent un scénario déjà connu par rapport au prochain scrutin des locales.

L'opinion locale est loin d'être étonnée par les positions, diamétralement opposées, prises par les deux formations politiques, traditionnellement majoritaires en Kabylie. Elle s' attendait même à ce cas de figure qui fait que lorsque l'un va, l'autre reste. Bien que les conditions ne s'y prêtent guère, ces deux partis rééditent ce scénario, déjà vécu, lors des précédents scrutins électoraux. Même du temps de feu Ait Ahmed et de Saïd Sadi. respectivement président du FFS et du RCD et au plus fort de leur dominance de l'échiquier politique local, cette règle était de mise. Les deux partis se tournaient le dos à chaque événement électoral sur fond d'arguments, souvent farfelus et contradictoires d'une élection à l'autre.C'est encore le cas cette fois-ci, à l'occasion du scrutin des locales prévues pour le 27 novembre prochain.
Le FFS participe et le RCD rejette. Alors que la région décimée par les incendies avait vécu des années de troubles faites de fermetures de routes et de manifestations, le bon sens aurait voulu que ces formations politiques prennent une position commune, celle d'aller sereinement vers la prise du pouvoir local, en présentant des hommes capables de faire face à la situation critique et de redresser une économie locale qui ne cesse de dépérir. Hélas,ce ne sera pas encore une fois le cas. Le FFS qui a opté pour une participation, n'a pas su développer des arguments assez convaincants et se voit perturbé.par l'option opposée, prise par certaines sections et pas des moindres. Les sections d'Akbou, de Toudja et de Chemini décident de boycotter le scrutin, créant une fissure de plus, chez le plus vieux parti d'opposition. La discorde risque de prendre de l'ampleur dans les jours à venir. Au RCD, le parti, dont la position a été majoritairement adoptée par ce conseil national, vit presque le même tiraillement si l'on considère la position de certains de ses militants qui, vraisemblablement, se présenteront en indépendants, car non satisfaits de l'option de leur formation politique au moment où, jugent-ils, la situation exige une présence encore plus impliquée auprès d'une population, qui ne demande aux élus locaux que d'améliorer leur quotidien en prenant en charge les multiples insuffisances, dont certaines trouvent leur origine dans l'incompétence des assemblées sortantes minées par les tiraillement infinis pour des futilités.
Sur fond de crises internes, les traditionnels partis, qui occupaient, majoritairement, les sièges des communes et de wilayas, risque d'y laisser des plumes, eux qui ont déjà assez perdu de leur influence ces
10 dernières années.
En face, le FLN, le RND et les indépendants et à degré moindre, les islamistes affûtent leurs armes. Sans faire de bruit, ils se préparent, laissant la polémique aux militants du RCD et du FFS. Dans tous les cas de figure le «zéro vote» ne sera pas de mise.
Il y aura, certainement, une participation pour peu que les choses évoluent calmement.
Dans une région en pleine effervescence, les positions divergentes de ces deux partis ne vont pas dans le sens de l'apaisement.

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