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Annaba

Le sempiternel casse-tête du transport

Les transporteurs et les transportés ne chantent jamais de la même voix, notamment durant le mois sacré.

Le malaise des usagers des moyens de transport, devient récurrent à chaque mois de Ramadhan. Déjà en temps normal, les usagers des moyens de transport, subissent les pires endurances.
Durant le Ramadhan, cela devient un véritable parcours du combattant, en raison du manque de moyens de transport à des heures précises et surtout l'anarchie qui y règne. Cette anarchie ouvre la brèche non pas à l'opportunisme des transporteurs clandestins (taxieurs fraudeurs), mais vient à point nommé aux usagers pénalisés par le diktat des taxieurs réglementés. Ces derniers dont l'activité répond à leurs humeurs ramadhanesques. Les uns ne travaillent que la demi-journée, les autres ne font la navette qu'avec quatre passagers. Entre les uns et les autres, il y a ceux qui ne travaillent qu'une à deux heures après le ftour. En réalité toute la communauté des transporteurs aussi bien publics que privés a, durant le Ramadhan, les nerfs à fleur de peau. S'agissant du transport par bus, en dépit du plan de transport mis en place par le direction du transport de la wilaya d'Annaba, bien que respecté, il demeure toutefois insuffisant, du fait que le trafic par bus est limité à 1h du matin. Seule alternative pour les usagers, le recours aux fraudeurs (transporteurs clandestins). Ces derniers qui, aussi bien en temps normal qu'en certaines circonstances, tel le mois sacré, sont toujours à la rescousse des citoyens à Annaba. Cette dernière dont son extension à donné lieu à une nouvelle ville et plusieurs autres nouveaux centres urbains, nécessite le renforcement du réseau de transport. Or, comme ce n'est pas le cas, le manque de transport commence à se faire sentir et agacer plus d'un. À la première semaine du mois sacré, les nuits ramadhanesques ne sont pas encore animées à Annaba, mais elles vont bientôt l'être, puisque Annaba n'est pas concernée par le confinement partiel à domicile. Et les Annabis entendent bien rattraper la vie nocturne du Ramadhan. Or, le transport n'active pas, hormis quelques fraudeurs qui assurent le transport intercommunal après le ftour. Les usagers des transporteurs de la fraude ne bénéficient d'aucune couverture ou assurance et sont contraints de payer le prix d'une prestation illégale. Mais que faire quand on habite Draâ Errich ou El Kalitoussa et autres zones éloignées du chef-lieu d'Annaba. Une situation dont les aléas, ont permis aux fraudeurs de s'intégrer parfaitement dans le circuit, car les taxieurs collectifs imposent une loi qui ne leur profite point. Elle est plutôt à la faveur des clandestins qui sont à Annaba, les premiers à circuler, cherchant les clients et sont les derniers à quitter les places de stationnement, avec au bord de leurs voitures de fraude, les derniers clients, restés en rade faute de taxis collectifs ou bus publics et privés. C'est pour dire que, durant le mois de Ramadhan, les fraudeurs sont le plus demandés. Ce qui n'est pas du goût des professionnels du transport collectif à Annaba. Mais bon, c'est là, les conséquences d'un état d'esprit à fleur de peau.

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