Le silence est d'argent?
À la barre, on peut voir un inculpé, un prévenu ou un accusé se murer dans un silence «assourdissant», comme tactique de défense! Il a le droit de se taire. La loi le lui permet. Or, le silence n'arrange jamais les choses. Puis, c'est souvent, le balbutiement pour passer carrément, au bégaiement. Dans ces cas d'espèce, les magistrats font preuve de pugnacité. Il est franchement stupide de ne pas répondre aux juges. Alors, ils se démènent comme ils le peuvent. Ils tiendront le bon bout, en espérant avoir un résultat positif à leurs démarches. Encore, désespérément, ils s'entêtent à poser la même question juste pour avoir l'info recherchée. À force de se cramponner aux questions posées pour avoir les réponses qu' il faut à ce moment, le juge risque de se gourer en pleine audience. Au tribunal la juge a demandé à la victime de « faux et usage de faux», «comment elle avait su que le compte de son adversaire était défaillant». La juge a si bien insisté sur un détail qui lui semblait capital, qu' elle reçut en pleine face cette réponse de la victime, agacée par l' insistant et agaçant «harcèlement» de la juge: « Mme la présidente, c'est une affaire truquée, cousue de tous les côtés et, je ...Taisez-vous! Retirez immédiatement ces propos infamants pour le tribunal, où vous me verriez dans l'obligation de vous poursuivre pour outrage! Quelle mentalité de propos de bains traditinnels! C'est plus qu'insupportable, à la fin! » s' écrie presque la magistrate, qui n' attendra pas longtemps, les excuses de la victime confuse, pour s'être fait avoir par un escroc lequel avait émis un chèque en bois! Comme quoi, la magistrate a eu pour sa question: une réponse cinglante, où les maux ont suivi les mots!