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Promotion immobilière à Oran

Le wali stoppe un chantier

Le responsable de l’exécutif a décidé de la nécessité de tirer au clair les tenants et les aboutissants de cette affaire peu ordinaire tout en axant l’enquête sur le permis de construire accordé au promoteur sommé de stopper le chantier.

L'urbanisation anarchique est à remettre en cause. Le glas a sonné. La «bétonisation» sauvage et anarchique tire t-elle à sa fin? Rien n'indique le contraire. La wilaya d'Oran vient de mettre en place les premiers jalons allant dans ce sens tout en tirant l'alarme au grand bonheur des férus des espaces libres dénués des masses de béton. Profitant de son passage par le quartier des Castors, le wali d'Oran, Saïd Sayoud, n'a pas hésité à immobiliser net le véhicule le transportant pour aller droit au but: exiger des comptes sur un chantier portant sur la réalisation d'un building entrant dans le cadre de la promotion immobilière de plusieurs niveaux. N'ayant pas eu de réponses pour ces questions expéditives qu'il a posées sur place, Saïd Sayoud est, sur le champ, passé à l'acte tout en exhibant les alinéas contenus dans la loi réglementant l'investissement dans la promotion immobilière. De prime abord, il a décidé de lancer une enquête sur le chantier en question, rappelant que «toute urbanisation dans le quartier des Castors est réglementée et que les bâtisses à ériger ne dépassent pas un seul et unique étage».
Le wali n'est pas resté sur sa faim. Il est allé jusqu'à décider de «la mise à l'arrêt des travaux lancés et la suspension du permis de construire accordé au promoteur», en plus de «la mise en place d'une commission d'enquête afin de tirer au clair cette affaire portant sur cette urbanisation n'ayant pas lieu d'exister sur un sol ne supportant par les hautes constructions, des immeubles de plusieurs étages».
Ce n'est pas tout. Parmi les mesures qu'il a décidées, le wali a, implicitement, touché le point qui a, des années durant, constitué le sujet dominant des discussions locales, à savoir la mafia du foncier. Dans son parler, comportant beaucoup plus de mesures et démarches à observer dans ce cas suscitant l'étonnement et plusieurs questions compte tenu de la nature du foncier difficilement urbanisable des Castors.
Saïd Sayoud a, ainsi, décidé de «la nécessité de tirer au clair les tenants et les aboutissants de cette affaire peu ordinaire tout en axant l'enquête sur le permis de construire accordé au promoteur sommé de stopper le chantier».
S'agit-il d'une promotion immobilière dont le propriétaire a outrepassé les prérogatives fixées par la réglementation ou encore transgressant de bout en bout la loi? La wilaya d'Oran a opté, pour le moment, de tempérer les ardeurs en réagissant en conformité avec la réglementation. Dans le tas, cette affaire sera étudiée, tel que cela a été expliqué sur le champ, sous toutes ses facettes tout en prenant en compte la qualité du sol du quartier des Castors.Ce dernier n'est, selon les spécialistes en urbanisme,pas consistant pour son urbanisation. En agissant de la sorte, la wilaya d'Oran ouvre une brèche pouvant aboutir sur des révélations fracassantes. Car, la wilaya d'Oran a, pour plus d'un site, fait l'objet des attaques répétées perpétrées à la bétonnière et la bétonisation sauvage sans aucune étude préalable ni encore moins une quelconque étude de consistance. Sinon, comment interpréter le fait que les fermes tant nourricières de Bir El Djir, EsSennia,Boutelilis,Misserghine ont fait l'objet de détournement de foncier opéré au grand jour et urbanisées sans risque de se soucier des suites qui peuvent en découler.Cela a privé ainsi le secteur agricole de plusieurs centaines d'hectares pouvant inonder le marché local et national par des dizaines de produits fruitiers et légumineux.
En attendant les réponses à ces questions, la wilaya d'Oran semble plus que déterminée à aller de l'avant dans cette «nouvelle politique» en stoppant net l'invasion des promoteurs immobiliers n'ayant de promoteurs que le titre, hormis le fait de passer à la bétonisation sauvage du moindre espace qu'ils découvrent lors de leurs campagnes de prospection. 

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