{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les avocats crient leur ras-le-bol!

Samedi fut une autre journée pour les avocats qui se disent désabusés par un juge trop autoritaire qui a poussé la «coquetterie» jusqu'à refuser le renvoi de l'affaire en appel, Sovac, et en mettant le dossier en examen pour la fin de l'audience! C'en était trop pour les robes noires qui bouillonnaient de dépit et de désespoir d'autant plus que jeudi, le bâtonnier Abdelmadjid Silini avait eu un malaise à la barre, à la suite du comportement du juge. Entouré de me Baghdadi, me Saddek Chaib, me Miloud Brahimi,
me Sassi, me Bennacef, me Mou'nès Lakhdhari, L'incompréhension s'installa, le bâtonnier fut évacué, et les conseils ne se retrouvèrent que samedi matin, pour une répétition des mêmes scènes où les malentendus se succédaient à un rythme pas possible. On s'éloignait des règles élémentaires de la courtoisie, pour laisser place à un carrousel infernal. me Fetta Sadat, venue en soutien aux confrères, a déclaré que «le pouvoir ne voudra jamais d'une justice indépendante pour garder les rênes d'un pays où les jeunes sont heureusement, pour l'avenir, en constante ébullition!» me Nora Ould El Hocine et me Malika Tadjine papotent, le temps de la mise en examen, alors qu'à 20 mètres, me Chrif Abouzakaria est en pleine chaude discussion avec me Kamel Maàchou et une demi-douzaine d'avocats dont
me Madjida Hakimi, déçue et contrariée au plus haut point car le mémoire n'a pas été pris par le trio de juges enfermés à double tour, et en plein examen du dossier du jour. Le dimanche, près de 450 avocats se retrouvèrent sur l'esplanade de la cour d'Alger et là, les robes noires débutèrent leur sit-in par un émouvant et mobilisateur «Kassaman», qui sera suivi par d'autres slogans où un couac mit en colère plusieurs conseils dont me Ahmed Hadj - Nasser qui dira «de se retrouver à la Grande Poste, un vendredi, crier ce slogan...» me Mostefa Bouchachi, lui, toujours aussi majestueux et digne dans son expression, est de l'avis qu'il est toujours soutenu, sans animosité aucune, que le pouvoir ne pouvait pas et ne voulait pas se diriger dans le sens des aspirations du peuple: «N'est-il pas un peu tard pour protester? Il fallait le faire au moment de l'instauration des fameux procès à distance!» me Mohamed Fathi Gueritli, est, aussi de l'avis de me Mohamed Bouaïchaoui, qui a salué, au même titre que me Fayçal Djediat, me Samir Khadraoui et me Safia Debbi. Ils entourent ce bon vieux me Aziz Bahimi,
me Arezki Ramdani qui a passé un bon moment avec me Chrif Lakhlef, le mouvement de protestation pour montrer au pouvoir que «son» indépendance de la justice, n'est qu'illusion et de la poudre aux yeux!
me Badreddine Mouloudji, me Hadj Chrif Chorfi, me Gaïd se concertent de ce qu'il faudra faire lors des prochaines confrontations. Le bâtonnier de Blida Abdelaziz Mejdouba, venant de l'ENM, s'est joint à la manif par habitude! me Zoubida Assoul, son regard caché sous une grosse paire de lunettes de soleil, se fait aujourd'hui, discrète, tant elle s'est usée de parler de ces choses étranges qu'on appelle à tort, «démocratie» et «droits de la défense». Et quand me Mohamed Baghdadi prit la parole sans porte-voix ni micro, les deux tiers de l'assistance ne l'écoutaient pas: «C'est inadmissible que des gens continuent à jacasser et à créer ainsi, un insupportable tintamarre, alors que le confrère s'égosille à expliquer le fond de ces protestations!», note avec désespoir
me Mounira Djerboua, révoltée par tant d'indifférence! Avant que les avocats ne se dispersent, on prit des nouvelles de l'état de santé de leur très cher Abdelmadjid Silini, bâtonnier, qui fit un sérieux pic de tension, mercredi après-midi, face à un trio de juges sans état d'âme!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours