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Oran

Les fast-foods passés au crible

Les inspecteurs des services de contrôle ont procédé au prélèvement de plusieurs centaines d'échantillonnages pour analyses bactériologiques.

Des fast-foods foisonnent dans la ville et les zones semi-urbaines. L'activité liée à la restauration rapide est à son pic durant cette saison où l'air n'est plus frais tandis que le climat est à la fois chaud et humide. Les conditions météorologiques associées à la négligence et le laisser-aller constituent deux raisons tangibles motivant les contrôleurs des services en charge de la répression de la fraude à sévir.
Ces services, ayant enregistré plus d'une vingtaine de plaintes des consommateurs via le numéro vert, font état de «prés d'une trentaine de gargotes, fast-foods, sandwicheries et crémeries qui ont été proposées à la fermeture». Pour cause, «l'absence totale des conditions d'hygiène relevées lors des descentes des contrôleurs inspecteurs», a-t-on expliqué.
La situation est de visu perceptible. Elle est confirmée par l'Association de la protection du consommateur qui fait état de près de «80% des fast-foods» bannissant totalement les normes et les standards requis par la réglementation, en l'occurrence l'hygiène et la salubrité». En effet, grignoter un sandwich servi dans le fast-food du coin est synonyme d'une inévitable intoxication à traiter par les médecins urgentistes des hôpitaux d'Oran. «Prendre un jus, préparé dans des conditions lamentables, signifie tout simplement le prolongement du séjour dans l'hôpital», ironise-t-on.
Sinon comment interpréter le fait que ces inspecteurs-contrôleurs déployés, ces jours-ci, sur le terrain si ce n'est autre que la suspicion totale? D'ailleurs, ces mêmes contrôleurs ont procédé au prélèvement de plusieurs centaines d'échantillonnages pour analyses bactériologiques. La tricherie lambda gagne du terrain dans un marché qui continue à échapper à tout contrôle en dépit de toutes les mesures prises. L'été avec son lot de chaleur est à son comble. Le mercure a augmenté de plusieurs crans ces derniers jours. Idem pour l'activité commerciale qui a vite fait de prendre des courbes fulgurantes mais...suspectes.
Des jeunes et moins jeunes investissent dans la vente «libre» des boissons rafraichissantes à telle enseigne que la demande est accrue, notamment dans les plages alors que ces mêmes boissons proposées demeurent suspectes, en plus d'être exposées, pendant de longues heures, au soleil et à la poussière.
D'autres investissent les ronds- points et autres plaques de signalisation pour proposer leurs produits aux familles. À cela s'ajoute la commercialisation de la chair d'animaux de provenance étrange, la situation est à son comble.
À Oran, aucun n'ignore l'origine de cette viande alimentant, en grandes quantités, l'antre des «produits périmés», en l'occurrence les marchés de la rue des Aurès (ex-La Bastille), El Hamri et autres. Une virée à la partie est d'Oran, très précisément à Benfréha, Hassi Mefsoukh, Hassi Bounif, Hassi Okba, Hassi Ameur, permettra de découvrir le pot aux roses. Ces localités abritent d'immenses abattoirs clandestins alimentant, sans se soucier d'être pris en flagrant délit ni des conséquences, les boucheries, les restaurants et autres gargottes d'Oran et commerces des zones semi-urbaines.
Ce phénomène n'est pas prés de prendre du recul.

De Quoi j'me Mêle

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