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Les «ripoux», les magistrats et les «privilèges»!

Pour répondre à la curiosité d'un vieux lecteur, à propos de l'utilisation d'un tribunal éloigné, du lieu de l'infraction, le wali de Tipaza, par exemple jugé par celui d'Alger, disons simplement que ici, les responsables ont fait jouer le fameux et règlementaire concept du «privilège de juridiction», qui veut que des inculpés bossant dans la circonspection, ne peuvent être entendus et jugés par les magistrats de cette même juridiction! Cela rappelle étrangement les poursuites engagées par deux officiers de police «ripoux», qui seront condamnés plus tard, à une peine de 2 ans fermes pour «corruption» par la section pénale de Bab El Oued (cour d'Alger). Il faut vite préciser que les peines des policiers «ripoux», ont été doublées car il s'agissait de deux officiers de police, passibles de l'article 25 de la loi sur «la prévention et la lutte contre la corruption»!
Les poursuites contre les deux officiers indélicats virent les magistrats du tribunal d'Hussein Dey du temps de l'intègre président Mansour Ouchen, de la sublime Nadia Amirouche, Bahia Allalou-Tebbi (qui a exercé 19 ans de suite au tribunal d'Hussein Dey) et Yamina Ammi, les présidentes des sections pénales, et des magistrats de la 1ère chambre correctionnelle de la cour d'Alger, relaxer le policier inculpé de «coups et blessures volontaires», alors que la victime n'a jamais été battue ni malmenée ni connu les moindres sévices! Des magistrats qui sont en train, nous dit-on, de «fuir» le secteur, pour des raisons qui leur sont propres! Entre les nouvelles, il y a les vraies informations et l'intox. Nous refusons de les donner toutes les deux! Peu importe que sur plus de 6000 magistrats, près d'une douzaine se soit rendue, au chômage forcé, certains d'entre eux à l'...étranger, avec armes et bagages. L'important, c'est que l'appareil judiciaire fonctionne normalement.
Il fonctionne surtout à Alger, la vitrine du pays, et là où seront jugés les dernières «recrues» des juges d'instruction! L'arrivée du nouveau ministre de la Justice ne va rien changer à la donne, puisque l'appareil est le même en place, depuis 2019, date de l'entrée des auditions de hauts dignitaires par les juges d'instruction, entre autres, une entrée dans le monde de la corruption, comme celle «d'un éléphant dans une boutique de porcelaine»! Il y a autre chose à voir pour la magistrature et les magistrats pas du tout rassurés sur leur avenir! «Quel avenir pour un magistrat qui attend, inquiet quant à un prochain et incertain «mouvement» effectué selon l'humeur de l'intègre et compétent nouveau ministre de la Justice, néanmoins, inconnu des jeunes?» s'est écrié un juge du siège qui se dit «pessimiste quant aux intentions de Abderrachid Tebbi, le nouveau ministre de la Justice, dont on ne sait pas grand-chose sur ses relations avec Zeghmati, le ministre partant, qui a laissé sur le terrain, ses «hommes», qui ne sont pas tous des «anges»! Comment va se comporter Tebbi? Va - t -il procéder à un profond changement ou continuer à faire confiance aux jeunes aux dents longues, et sans doute intègres? Va-t-il placer des magistrats «aux ordres» ou bien de vrais juges du siège surtout, car les parquetiers, eux, qui ne dépendent que de l'Exécutif, ont droit à l'erreur! Champion, serait celui qui pourrait nous fixer sur les intentions de Abderrachid Tebbi, ce sacré nouveau ministre qui pourrait avoir dans son sac, plus d'un (bon)... tour!

De Quoi j'me Mêle

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