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Crise à l’Université de Béjaïa

Sit-in des enseignants

Après avoir dénoncé la situation qui prévaut à travers de nombreux communiqués, les enseignants sont passés, hier, à l’acte.

La crise qui secoue l'université de Béjaïa depuis le début de l'année scolaire prend une nouvelle tournure. Hier, une partie des enseignants des trois facultés du campus Targa Ouzemour: faculté de technologie, faculté des sciences exactes et faculté des sciences de la nature et de la vie, ont mis à exécution la décision prise lors de l'assemblée tenue quelques jours avant, en observant un sit-in en face du rectorat de l'université de Béjaïa sis à Aboudaw.
Cette manifestation s'est déroulée sans incidents. Elle a été ponctuée par une rencontre avec le vice-recteur chargé de la planification, qui n'a débouché sur aucun résultat probant à même d'atténuer un tant soit peu la crise, née pour l'essentiel de la décision de transférer les étudiants de la première année de trois facultés au niveau du nouveau campus d'El Kseur, ouvert cette année.
Hier, les enseignants frondeurs ont dénoncé «la décision unilatérale d'isoler les seules
1ères années des trois facultés au campus d'El Kseur» et exigé «le respect des prérogatives des enseignants». Le fait d'imposer des «plans d'occupation», improvisés selon leur déclaration, par l'administration rectorale de l'université de Béjaïa, à la place du plan de développement 2010-2014 validé par toutes les institutions du pays, notamment ministères, wali, conseil d'administration de l'université, n'a pas été du goût des participants, qui rejettent également «la révision des intitulés des campus d'Amizour et d'El Kseur pourtant validé par les instances supérieures de notre pays».
Dans la foulée, les enseignants protestataires ont exigé «l'ouverture d'enquêtes sur les dérives qu'a connues la réalisation des projets du campus d'Amizour et El Kseur, dénoncées par l'ex- recteur Boualem Saïdani dans la presse durant les années précédentes, et l'actuel recteur lors du dernier conseil d'administration». Par ricochet, les protestataires ont revendiqué «que soient identifiées les personnes responsables du détournement des intitulés des campus et que les mesures nécessaires soient prises à leur encontre». Le règlement définitif de ce problème cyclique d'occupation des deux campus par l'implication de toutes les facultés et composantes de l'université de Béjaïa, était aussi l'autre revendication mise en avant par les enseignants frondeurs des trois facultés.
À l'université de Béjaïa, la situation prévalant actuellement est un peu le remake de l'histoire de l'ouverture du campus d'Amizour. La problématique cyclique d'occupation des nouveaux campus revient de nouveau cette année à la faveur de l'ouverture du campus d'El-Kseur.
Et c'est de nouveau le bras de fer entre les enseignants et le rectorat. Une décision décriée par les enseignants du département des 1ères années technologie, de la faculté de technologie, ceux de la faculté des sciences de la nature et de la vie et enfin de la faculté des sciences exactes.

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