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En l’absence de mécanismes clairs sur la règle du 51-49%

500 millions de dollars attendent

Des promesses concrètes pour des projets d’investissement dans différents secteurs en Algérie.

«Pas moins de 500 millions de Dollars représentent le montant de projets d’investissement dans trois secteurs, dans notre pays.» C’est le directeur général du Centre arabe africain d’investissement et de développement (Caaid), M’hamed Amine Boutalbi, qui l’a révélé, hier, en marge d’une conférence organisée par ce centre, sur le thème des «solutions économiques».
Ces projets qui «émanent de la Chambre jordanienne de commerce, devraient être ficelés et officiellement signés au mois de mars prochain, lors d’une conférence internationale qui regroupera une trentaine de pays et près de 300 opérateurs économiques étrangers», selon le même responsable.
Les secteurs concernés sont tout d’abord l’agriculture avec des projets de différentes cultures dans les régions du Sud, notamment Ghardaïa et Oued Souf. Il s’agira également du tourisme puisqu’il est prévu la construction de complexes touristiques . Le troisième et dernier secteur est celui de la santé, qui verra la construction de pas moins de quatre hôpitaux équipés de moyens et installations modernes. Pour faciliter la concrétisation de ces investissements, Boutalbi a souligné la nécessité « que la règle du 51-49%, dont la suppression a été officialisée par la loi de finances 2020, soit accompagnée par des mesures et des mécanismes clairs pour permettre aux investisseurs étrangers, - aujourd’hui dans l’attente - de les comprendre et intégrer le marché algérien en toute confiance ». Et d’ajouter, « nous appelons, dans ce cadre, à ce qu’il y ait des facilitations, notamment au niveau administratif. Nous souhaitons que le gouvernement et l’ensemble des organismes nationaux de soutien accompagnent ces investisseurs ».
Dans le même ordre d’idées, l’ambassadeur de la République d’Ukraine, Maxime Sobh, a fait part de « la visite en mars prochain d’une délégation d’hommes d’affaires ukrainiens pour prendre part à cette conférence ». « Nous sommes prêts à accompagner les chefs d’entreprise algériens dans le processus de développement économique », a-t-il plaidé.
Par ailleurs, des universitaires, chefs d’entreprises et des experts ont été conviés à cette rencontre en vue de dégager une vision et des propositions pour le développement de l’économie nationale. A ce titre, l’expert et ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa a estimé que « la LF 2020 étant une loi de transition doit être revue dans son volet fiscal, de manière à alléger les charges fiscales pour les grandes entreprises sans lesquelles les start-up ne peuvent être créées ni développées ». Selon lui, les chantiers de l’économie nationale pour 2020 consistent en « la libéralisation de l’investissement, la modification de la gouvernance, la transformation du modèle social de la législation financière du pays, ainsi que l’inclusion du secteur informel ».
Pour sa part, l’ex-directeur général de l’Ecole des hautes études commerciales, Houari Tigharsi, a souligné la nécessité de mettre en œuvre une organisation fiscale efficace. « Il y a un manque de numérisation qui est très importante dans ce système et dans l’ensemble des secteurs », a-t-il noté, ajoutant que cette numérisation est une démarche génératrice, au futur, de recettes importantes pour le pays.
Quant à l’expert en économie, Fares Mesdour, « l’essor de notre économie reste tributaire de la lutte contre la bureaucratie en réduisant le nombre de documents administratifs et en allant vers la e-gouvernance, ainsi qu’en allégeant les entreprises des charges patronales et fiscales ».

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