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MC Alger

Abdenacer Almas veut remettre de l’ordre

Almas devient le 10e président du Mouloudia en 7 ans seulement, soit depuis le retour aux commandes de la Sonatrach en 2013.

Après un long mutisme concernant le conflit qui a opposé le président du conseil d’administration du MCA, Achour Betrouni, au directeur sportif, Fouad Sakhri, la Sonatrach a finalement réagi en écartant les deux responsables d’une crise qui n’a que trop duré. Après avoir écouté les deux parties, dont la véritable cause du conflit était une question de prérogatives, la firme pétrolière a fait son choix dans
la continuité en sortant un nom que personne n’attendait, même le concerné lui-même, puisqu’elle a désigné Abdenacer Almas nouveau président du CA. Ce dernier aura du pain sur la planche pour remettre de l’ordre dans une maison où la situation est allée de mal en pis. Cette situation a poussé les fans des Vert et Rouge à réagir en organisant un sit-in devant le siège de la Sonatrach, demandant à ce que des solutions radicales soient prises. Cette cassure au sein de la direction du MCA a débuté le 11 décembre dernier, lorsque Sakhri avait pris la décision de limoger le coach français Bernard Casoni et l’ensemble de son staff composé de son adjoint Hakim Malek et le préparateur physique Thomas Sébastien Gornouec.
Aussi, il a désigné le directeur technique du club, Mohamed Mekhazni, comme intérimaire avant l’arrivée d’un nouveau coach. Or, Casoni refuse de démissionner et demande qu’il soit payé jusqu’au bout de son contrat. Et il se trouve que dans son contrat, il est précisé que s’il sera demis de ses fonctions avant terme, il ne touchera que trois mois d’indemnités. Puis ce fut la débandade et les tiraillements entre Betrouni et Sakhri au moment où l’équipe jouait sur trois fronts : championnat, coupe d’Algérie et coupe arabe. Pendant ce temps, c’est le mutisme total du côté de l’actionnaire majoritaire du club, la Sonatrach. Betrouni a qualifié la décision d’« irréfléchie» et «loin d’être sage», préférant de « temporiser » afin d’« éviter de perturber les joueurs à l’approche d’un match important en Coupe arabe ». Mais, Sakhri a estimé que ce genre de décisions n’était pas du ressort du conseil d’administration, avant de déclarer qu’il ne pouvait garder Casoni encore plus longtemps. « Il a échoué dans sa mission, chose qui m’a poussé à le limoger », avait-il argué. Le limogeage de Casoni est intervenu alors que les Vert et Rouge restaient sur une série noire en compétition locale, traduite par un seul petit point engrangé en trois rencontres. Ainsi donc le MCA est toujours sans entraineur, au moment où les gestionnaires n’ont assuré aucune nouvelle recrue. Almas a laissé entendre, hier, sur les ondes de la Radio nationale que le nouvel entraîneur serait « Maghrébin » et annoncé dans les 10 jours suivants. De plus, des joueurs ciblés ont fini par s’engager ailleurs alors que d’autres songent faire de même. Pis encore, la direction a libéré les deux défenseurs centraux Farouk Chafaï et Ayoub Azziz, partis respectivement rejoindre le club saoudien de Damac FC et qatari d’Umm Salal. Pour terminer, les Mouloudéens se voient contraints d’annuler le stage hivernal, qui devait avoir lieu en Tunisie, pour être remplacé par un autre programmé à l’école supérieure d’hôtellerie et de restauration (ESHRA) d’Aïn Benian.
Ces entrefaites ont poussé logiquement les supporters à monter au créneau et demander à ce qu’un changement radical soit fait au sein du club avec du sang neuf à injecter. Le 13 janvier dernier, les inconditionnels du Mouloudia ont organisé un sit-in devant le siège de la firme pétrolière, la Sonatrach, du côté de Hydra (Alger). Des centaines de supporters ont demandé à ce que des solutions radicales soient trouvées pour permettre au Vieux club de la capitale de retrouver la sérénité et arrêter « la mascarade » qui le caractérise depuis un bon moment déjà.
Le lendemain, Abdenacer Almas a été désigné à la tête du CA. Il s’agit d’un expert juridique au sein de l’entreprise Sonatrach et ancien secrétaire général au club sportif du GS Pétrolier. Il a été décidé aussi de supprimer le poste de directeur sportif. Almas devient donc le 10e président du Mouloudia en 7 ans seulement, soit depuis le retour aux commandes de l’entreprise nationale d’hydrocarbures en 2013, ce qui représente un triste record pour une formation de l’élite. Pour le moment, le Mouloudia est le dauphin au terme de la phase aller du championnat, à deux points du champion d’hiver le CR Belouizdad est toujours en lice en coupes arabe et d’Algérie. Des dossiers à la pelle attendent Almas et sa mission ne sera certainement pas aisée.

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