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Saison 2021-2022

Avec quels ingrédients?

La régression de notre football est, pour le moment, cachée par l'invincibilité de notre «Onze» national et l'oeuvre remarquable et remarquée de Djamel Belmadi.

La saison footballistique à venir s'annonce sous des auspices nageant en pleine brume, dans les nuits d'hiver, si l'hiver 2021-2022 n'est pas en retard par la faute du réchauffement climatique qui fait des siennes depuis un bon moment. La pleine brume est le fait de l'éternel «bricolage» qui a toujours caractérisé nos clubs de football. Bien des causes ont fait que la régression de notre football soit, pour le moment, cachée par l'invincibilité de notre «Onze» national et de l'oeuvre remarquable et remarquée, du stratège, ce digne fils de Aïn-Tadles (Mostaganem), nous nommons, avec plaisir, le beau et compétent, Djamel Belmadi, qui nous a, depuis plus de trois années footballistiques, constamment procuré de la joie et du bonheur, en ne faisant que ce qu'il se devait de réaliser. Ce qui n'est pas le propos, surtout en évoquant le football en général. Ce qui est frappant, c'est le boucan soulevé en informant l'opinion publique du recrutement de tel entraîneur, qui, on le sait, depuis le règne de Massinissa, ne dépassera pas le bimestre, à la limite le... trimestre! La cérémonie d'installation se fera en grande pompe, avec caméras, selfies et autres déclarations d'intentions, promettant résultats flatteurs et consécrations anticipées, le tout enveloppé par une grappe d' «Incha'Allah», «B'Rabi» et «Bi Haouel Allah». Les belles paroles sont éphémères et place aux démissions, aux menaces de grève, aux déclarations contradictoires des uns et des autres, à du chantage même, à la délation, pour sauter à la gorge de ceux qui osent contredire l'homme fort du moment... Le «projet sportif» d'avenir ne dépassant pas un quart de demi-saison! Nous parlons au présent, car les matchs n'ont pas encore commencé, pour ne pas perturber la préparation, elle-même pas toujours au point. Les responsables se pressent au portillon, pour avoir le dernier mot face aux fans, pas toujours rassurés sur les intentions des uns et des autres. Les guerres fratricides entre les dirigeants partis, en fonction et attirés par le «pouvoir de régner», laissent des traces indélébiles dans les milieux sportifs, qui font fuir les jeunes et aspirants au rêve principal qui est celui de prendre la relève, en matière de gestion de clubs. Ça, c'est le côté administration, d'un club, d'une équipe! Sur le plan sportif, compétitif, c'est une autre paire de manches. Primo, le côté recrutement de l'encadrement sportif reste lié aux connaissances et infos des dirigeants, normalement au parfum, pour ce qui est de la valeur du technicien à recruter. Secondo, le plan compétitions relève, lui, de la performance des joueurs, soi-disant, professionnels, alors qu'il n'en est rien, souvent. Oh, oui, bien sûr, qu'il y a des exceptions, tels un Deghmoum de l'ES Sétif, Adem Zorgane, un élément de l'académie du Paradou, un Messaoudi de Bechar, qui peuvent à eux seuls, renverser la vapeur et la physionomie d'une partie serrée, en manque d'un finisseur efficace! Clôturons, maintenant, cette petite chronique pas le remue-ménage soulevé par le match du 19 octobre 2021 à Niamey, contre la très faible équipe du Niger. Oui, nous avons bien écrit la «faible» équipe du Niger. Le manager général de l'EN n' y est pas allé avec le dos de la cuillère! Quel complot? Quelle déstabilisation? Qui en sera le bénéficiaire? Un petit match entre deux équipes voisines, au légendaire fair-play connu, soulevant un tonnerre de questionnements! Vous devriez avoir honte monsieur le manager général des «Verts», de prendre le Niger pour la Croatie, le Brésil, les Etats-Unis, ou encore le Nigeria dans sa forme optimale! Ne l'oubliez surtout pas: c'est l'Algérie, cette sacrée et grande championne en titre d'Afrique, qui rend visite au Niger! Rigolez si cela vous chante, mais nous voyons un 3-0 en faveur des visiteurs. Et les visiteurs, ce jour-là, seront les Al-gé-riens, menés comme toujours par le maestro et incontestable patron, Djamel Belmadi! Ce n'est pas rendre service à l'EN, que de prendre le micro d'une chaîne TV et déverser le fiel autour des Verts ! Lorsqu'on a à redire, il vaut mieux se taire, aller sous terre, momentanément, coudre ses lèvres, et attendre sous le soleil de Niamey, la victoire des siens et fêter comme il se doit les nouveaux 3 points, en attendant le match retour de la très, très faible équipe de Djibouti, le cigare entre les phalanges! Nous en tête, les matchs joués chez nos frères africains à la même période et au même horaire, nous les avons presque gagnés, haut la main. Alors, messieurs, laissons nos jeunes s'occuper des victoires, et contentons-nous d'applaudir les exploits dans la sérénité! Laissons de côté la sorcellerie, les manigances, les coups bas, les «on-dit que», les complots, et regardons les Ramiz-Larbi Zerrouki, Hichem Boudaoui, Adam Zorgane, accompagner les Riyad Mahrez, Islam Slimani, Adlène Guedioura, Ramy Bensebaïni et autres Sofiane Feghouli, Raïs M'Bolhi et Djamel Benlamri dans l'heureuse entreprise d'aller en 2022, au Qatar, faire de l'oeil à Dame Coupe du monde! 

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