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Suspension de Mohamed Bessaad de la présidence de la FAT

C'était quoi la «mauvaise gestion»?

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, a décidé de réhabiliter dans ses fonctions, le président de la Fédération algérienne de tennis, Mohamed Bessaad. Celui-ci avait été suspendu par le désormais ex-MJS, Raouf Salim Bernaoui, pour «mauvaise gestion». «Il a des problèmes de gestion flagrants, qui ont été transmis à la justice», avait déclaré Bernaoui, sans en dire plus «par devoir de réserve». Depuis, l'affaire est toujours en justice avec une suspension provisoire de Bessaad depuis décembre 2019. Khaldi et Bernaoui, faut-il le signaler, ont le droit de procéder par un tel acte, conformément aux statuts de la Fédération algérienne de tennis. Seulement, les deux procédures doivent être argumentées et conformes aux règlements en vigueur. Mais que s'est-il passé avec Bernaoui? Que voulait-il dire par «mauvaise gestion»? Renseignements pris auprès de plusieurs sources, notamment au sein de la FAT, il s'agirait d'un matériel sportif acheté auprès d'une société, répondant au nom de «New Elite Sport», spécialisée dans la vente des articles de sport et de loisirs. Cette société, toujours selon les mêmes sources, appartient à un membre de la famille de Bessaad. Il s'agit, le cas échéant, déjà d'un «conflit d'intérêts» interdit par le décret 16-153 du 23 mai 2016, où on peut lire: «Ne pas être en conflit d'intérêts avec la structure sportive associative ou le club sportif en rapport avec les responsabilités de la fonction pour laquelle il postule». Le montant de la facture n° 012/17 s'élève, dit-on encore de même source, à 540 600 DA, représentant différents modèles de cartons de balles (X34X04 et X24X03). En date du 22 février 2017, un chèque CPA a été signé par la FAT, représentée par son signataire Mohamed Bessaad, à «New Elite Sport». Ce chèque a été rejeté, le 20 mars 2018, par le CPA, «pour donne et vignette non-conforme». Le lendemain, soit le 21 mars 2018, un autre chèque a été signé par le président de la FAT, avec le même montant, à (B. N.). Informé dès sa prise de fonction par cette affaire, Bernaoui avait chargé l'inspection générale de son département de la suivre. Les conclusions avaient enfoncé Bessaad, poussant le MJS à le sanctionner provisoirement jusqu'à ce que la justice tranche. Jusqu'à l'heure, l'affaire est toujours au niveau du parquet. Après sa sanction, Bessaad avait indiqué que l'ordonnateur de la signature de cette commande était son prédécesseur, Mohamed Bouabdallah, alors qu'il (Bessaad) était son vice-président. «Une fois avoir pris les commandes de la FAT et l'entrée des subventions, je me suis retrouvé dans l'obligation de payer les créanciers, dont cette société qui appartient à mon fils», avait-il expliqué. Reste à savoir, maintenant, sur quoi s'est basé l'actuel MJS pour réhabiliter Bessaad dans ses fonctions à la tête d'une Fédération qui, déjà, fonctionne d'une manière antiréglementaire. En l'absence de Bessaad, en effet, trois présidents se sont succédé pour assurer l'intérim: Boualem Hadj-Ali, Mohamed Dahmani et Mohamed Lazar. Ceci, au moment où l'article 24 des statuts de la FAT indique, entre autres, que «le président par intérim a un délai maximum de soixante (60) jours pour convoquer une Assemblée générale extraordinaire à l'effet d'élire un nouveau président de la Fédération pour la durée restante du mandat dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur, et ce après saisine du ministre chargé des Sports». Pis encore, malgré cela, la FAT a gardé son statut de membre au sein du COA et pris part aux travaux de l'AG élective, qui a élu Abderrahmane Hammad à sa tête en septembre dernier. Affaire à suivre...

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